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Zones érogènes, ces endroits qui procurent du plaisir

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C’est autour des organes génitaux que se situent les zones les plus sensibles. Mais d’autres endroits du corps, bien stimulés, peuvent être source de plaisir.

Le plaisir sexuel, qui amène parfois à la reproduction, est ancré dans l’évolution de l’espèce humaine. C’est pour cela, peut-être, qu’il existe des zones érogènes, si l’on suit le raisonnement de Serge Wunsch, enseignant et chercheur à l’Ecole pratique des hautes études: d’après lui, les zones stimulables des organes génitaux, à savoir le pénis, le clitoris et le vagin, sont forcément celles qui procurent le plaisir le plus intense. Et ce, d’autant plus qu’elles sont caressées par un partenaire. Elles sont une voie vers le coït vaginal, et in fine vers la reproduction.

Ce sont ces zones autour des organes génitaux qui sont toujours évoquées en premier lors des rares enquêtes sur le sujet, qu’il s’agisse de l’étude menée en France par Serge Wunsch, ou de celle plus récente réalisée en Finlande par le psychologue Lauri Nummenmaa et ses collaborateurs.

Le pouvoir des caresses

Patrice Lopès, professeur émérite de gynécologie et ancien directeur de l’enseignement de la sexologie des CHU de l’Ouest  précise: «Du point de vue anatomique, il y a effectivement des zones érogènes majeures. Chez la femme, le lieu de plaisir se centre sur le clitoris, avec le gland, le corps de cet organe, mais aussi, les racines qui sont des éléments de corps caverneux. Après, il y a également les bulbes vestibulaires, des corps spongieux entourant le vagin et l’urètre. En revanche, tant d’un point de vue anatomique que de l’avis des chirurgiens, le point G n’existe pas.»

Au niveau des zones érogènes, le plaisir vient de la stimulation de fibres nerveuses ayant une fonction à la fois motrice et sensitive, et en particulier, du nerf pudendal – qui portait autrefois le nom de nerf «honteux». Son excitation se traduit chez l’homme par l’érection du pénis et l’éjaculation, et chez la femme par l’érection du clitoris et la lubrification du vagin. «Il y a probablement une autre source de plaisir, avec un orgasme profond lié à des innervations sympathiques et parasympathiques au niveau du col de l’utérus, ajoute le médecin, mais il semble que ce soit minoritaire dans les enquêtes sur le plaisir sexuel.»

Des zones plus étendues

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D’autres zones du corps sont pointées comme sources d’un plaisir moins intense, mais néanmoins présent. Chez la femme, d’après Serge Wunsch, les seins, la bouche (la langue et les lèvres), la région qui entoure l’anus, et en dernier, le dos, le ventre et la tête. Chez l’homme, les testicules, suivis de la bouche, puis de la zone anale, ou inversement, selon les habitudes sexuelles. En dernier lieu, le dos, le ventre et la tête. D’aucuns parlent aussi du pouvoir des caresses dans le cou, la nuque ou les oreilles: selon Serge Wunsch, le classement des zones érogènes, hors différences anatomiques, est semblable dans les deux sexes.

Quant à l’étude menée par l’équipe de Lauri Nummenmaa, elle pointe l’existence de zones érogènes potentiellement présentes sur tout le corps, mais n’en couvrant au maximum qu’un quart chez chacun d’entre nous. Mais elle précise aussi que plus les personnes interrogées ont souvent envie de faire l’amour, plus leurs zones érogènes sont étendues.

Source: lefirago.fr

 

 

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