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L’éradication du terrorisme, de l’extrémisme violent demeure une préoccupation et un défi du monde contemporain. Elle engage non seulement les pays touchés par ce fléau mais aussi les grandes puissances. La lutte contre le terrorisme et les violences extrémistes est donc un défi international. Le cas du Sahel, cette région de l’Afrique, est encore plus inquiétant et nécessite une attention particulière des grandes puissances du monde. Contrairement à ce que l’opinion publique pense, les Etats Unis restent engagés dans cette lutte dans le Sahel. En conférence téléphonique le 13 février dernier, Michael J. Dodman et Dagvin R.M. Anderson sont revenus sur l’engagement des Etats Unis dans le Sahel et annoncent également le programme Flintlock de cette année.
Depuis quelques jours, l’engagement des Etats Unis dans la lutte contre le terrorisme et les violences terroristes en Afrique et particulièrement dans le Sahel fait l’actualité internationale. En conférence téléphonique le 13 février, Michael J. Dodman et Dagvin R.M. Anderson, respectivement ambassadeur des Etats Unis en Mauritanie et commandant du Commandement des opérations spéciales en Afrique, ont présenté les différents moyens mise en œuvre par les Etats Unis dans le combat contre ce fléau dans cette région de l’Afrique. Dans le même esprit, les autorités américaines ont abordé les questions liées au programme Flintlock qui devrait se dérouler cette année en Mauritanie et au Sénégal du 17 au 28 février.
Les actions américaines au service de la sécurité et en faveur du développement dans le Sahel sont multiformes. Loin d’abandonner le combat, les Etats Unis se focalisent désormais sur les mesures diplomatiques et l’intensification du Flintlock.
Le programme Flintlock est destiné à renforcer la capacité des forces d’opération spéciale des principaux pays partenaires et à les outiller sur de nouvelles stratégies grâce à des exercices militaires afin de protéger leurs frontières et leurs populations et venir à bout de ces organisations extrémistes. Premier et plus important exercice annuel des forces d’opérations spéciales du Commandement des États-Unis pour l’Afrique, ce programme est un aspect important de l’engagement des Etats Unis dans la lutte contre le terrorisme sur le continent.
Outre les exercices militaires, le programme prend en compte les civils. Des séminaires de hauts niveaux seront organisés à l’endroit des civils afin de les inclure dans la lutte contre les terroristes et les extrémistes.
Environ 1 600 militaires de plus de 30 nations africaines et partenaires seront au rendez-vous de Flintlock 2020. Parmi les pays africains participants, figure le Togo.
Le Togo sera représenté, non aux exercices militaires mais aux séminaires de hauts niveaux. Représenté à la dernière édition par deux officiers, le Togo n’enverra qu’un seul représentant au Flintlock 2020.
A part les exercices militaires, les Etats Unis optent également pour des mesures diplomatiques. Ils préconisent le renforcement de la coopération entre les différentes forces d’opérations spéciales, américaines et internationales. Les Etats Unis insistent donc sur la nécessité de coordonner les efforts dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
Au total 15 pays africains participeront au Flintlock 2020. On note le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Maroc, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Tchad et le Togo.
L’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Brésil, le Canada, l’Espagne, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République Tchèque et le Royaume-Uni sont les partenaires internationaux. Vivement que ces différentes actions portent des résultats sur le terrain.
Amos D.
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