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Comme de coutume en période de campagne électorale, le zèle excessif des sympathisants du parti UNIR s’est encore fait remarquer. Dans certaines localités du nord, le parti ANC de Jean pierre Fabre a été victime des coups bas de certaines autorités. Pour ces derniers, tous les motifs sont bons pour entraver le bon déroulement du programme de l’opposition.
La semaine dernière à Gando, un meeting de l’ANC a été annulé par le préfet de cette localité sous prétexte que le candidat du parti UNIR serait aussi en campagne dans la localité.
De tels incidents se sont produits à Dankpen, Bassar et Soutouboua. Ces comportements qui peuvent être qualifiés de violation des droits et libertés des citoyens ont été dénoncés par l’ANC. Dans un récent communiqué, le parti déclare être victime d’empêchements, de perturbation des meetings du candidat Jean Pierre Fabre, répression des rencontres pacifiques, intimidations, mesure liberticides des préfets, des maires et des chefs traditionnels…
Les membres du parti ont donc dénoncé un manque de volonté politique et les manipulations du pouvoir en place, coupable de pratiques illégales. Ils ont donc exhorté la CENI, le ministre de la sécurité et la FOSEP/2020 chargée d’assurer la sécurité à assumer leurs responsabilités afin de garantir le bon déroulement de la campagne électorale.
Un tel comportement n’est pas nouveau. L’on se rappelle que lors de l’élection présidentielle précédente, des militants de UNIR avaient trouvé des excuses banales pour empêcher l’opposition de mener sa campagne dans certaines localités.
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