ADDIS ABEBA, Ethiopie, 17 juillet 2014/African Press Organization (APO)/ — La Présidente de la Commission de l’Union africaine, S.E. Dr Nkosazana Dlamini Zuma, suit avec préoccupation les développements intervenus dans la situation entre la Palestine et Israёl. Cette préoccupation se situe dans le cadre de la solidarité continue de l’Afrique envers le peuple palestinien dans son combat pour l’auto-détermination.
La Présidente déplore la récente reprise des hostilités et les attaques menées contre les habitants de la Bande de Gaza, qui ont entraîné la mort de plus de deux cents personnes et ont fait plus de quinze cents blessés. La population civile de Gaza continue à faire les frais de ces attaques et voit s’intensifier les restrictions à leur liberté de circulation. Ces attaques ont détruit les infrastructures de Gaza et les câbles électriques, démoli les habitations, les établissements scolaires et les hôpitaux et ont causé une importante pollution de l’environnement.
Dr Dlamini Zuma a également exhorté les Palestiniens à mettre fin à leurs attaques contre Israёl depuis la Bande de Gaza, y compris les tirs à la roquette et les attaques frontalières.
Elle lance un appel aux deux parties pour qu’elles mettent un terme à toute forme d’agression dans le but d’enlever tous les types de blocus à l’encontre de Gaza et d’œuvrer vers l’instauration d’un climat propice à des négociations pacifiques.
La Présidente réitère le soutien total de l’Union africaine au peuple palestinien, comme réaffirmé dans la décision Doc.EX.CL/848(XXV) adoptée par le Sommet lors de la 25e session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine tenue en juin 2014 à Malabo, (Guinée équatoriale), dans la recherche de la restitution de leur droit légitime d’établir un État indépendant, coexistant pacifiquement avec l’État d’Israёl.
La Présidente de la Commission de l’Union africaine invite instamment le Conseil de sécurité des Nations Unies de faire tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin à la violence en cours et œuvrer à l’avènement d’une paix juste, globale et durable dans la région, fondée sur le principe d’une solution de deux États, selon les frontières de 1967, et d’appliquer les dispositions du droit international pertinent et les décisions précédentes du Conseil à cet égard.