GENEVE, Suisse, 19 septembre 2014/African Press Organization (APO)/ — Du 22 au 25 septembre, une délégation de l’UIP conduite par le Président du Comité des droits de l’homme des parlementaires, Juan Pablo Letelier, se rendra en Zambie, pour y parachever ses investigations sur 18 cas concernant des membres de l’Assemblée nationale siégeant dans l’opposition. Les cas de ces parlementaires doivent être replacés dans le contexte de l’arrivée au pouvoir, en 2011, du Front patriotique. L’UIP est préoccupée par des allégations selon lesquelles les parlementaires de l’opposition seraient victimes de harcèlement policier (certains auraient été arbitrairement placés en détention), et s’inquiète de ce qu’ils ne pourraient jouir de leur droit à la liberté de réunion. Dans une résolution qu’elle a adoptée en mars 2014, l’UIP souligne les cas de Kennet Konga et Garry Nkombo. Le premier aurait perdu connaissance, suite à une attaque cérébrale, lors d’un interrogatoire prolongé avec les forces de l’ordre, tandis que le second, aurait été agressé par un ministre du parti au pouvoir, sous les yeux de la police. La mission de l’UIP vise également à faire la lumière sur la situation de trois autres parlementaires de l’opposition – Dora Siliya, Maxwell Mwale et Hastings Sililo – qui ont été écartés du Parlement sur la foi d’accusations de corruption et de non-respect de la légalité. Lors de son déplacement en Zambie, la délégation de l’UIP rencontrera les autorités législatives, exécutives et judiciaires compétentes ainsi que les 18 parlementaires de l’opposition concernés. Elle remettra ses conclusions préliminaires au Comité à sa réunion d’octobre.