Trop de volume, ça endommage !
Malmener ses oreilles augmente les risques de pertes précoces d’audition, mais les rouages du phénomène sont longtemps restés mystérieux. Une étude anglaise vient d’apporter la lumière sur les acouphènes et autres problèmes, ouvrant la voie à de futurs traitements.
Entre les concerts et les écouteurs, nos oreilles sont soumises à de nombreux risques. Le fait que des sons trop forts endommagent notre audition est bien connu, mais les mécanismes de la perte d’audition et de l’apparition d’acouphènes restaient mal connus jusqu’à un article récent. Publiés le 1er août dans la revue Frontiers in Neuroanatomy, ces travaux réalisés à l’université de Leicester ouvrent la voie à de nouveaux traitements.
« Ceux qui souffrent d’une perte d’audition ont des difficultés à comprendre le discours d’autrui, en particulier quand l’environnement est bruyant ou quand d’autres personnes parlent à côté », déplore Martine Hamann, maître de conférences en neuroscience à Leicester. « La compréhension de la parole dépend d’une transmission rapide des signaux auditifs, il est donc important de comprendre comment la vitesse du signal diminue lors d’une perte d’audition ».
En effet, toutes les informations auditives provenant de l’extérieur sont perçues par nos oreilles, organes sensorielles qui se chargent ensuite de les transmettre au cerveau. Pour cela, les sons captés vont être transformés en vibration au niveau du tympan. Ils vont ensuite poursuivre leur chemin en rencontrant diverses structures qui vont permettre au final d’obtenir des signaux électriques correspondant au sons entendus.
De là, les signaux vont gagner le nerf auditif afin d’aboutir dans l’aire auditive du cortex cérébral. Chez les personnes qui souffrent de problèmes auditifs comme la surdité, le transport des sons ne se fait plus bien, ce qui aboutit à une mauvaise perception et donc une mauvaise audition. Aujourd’hui, les (…)
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