Un membre influent de la dynamique Kpodzro, responsable d’un parti important nous a exprimé son grand malaise à rester dans le bain d’agitation du candidat divin de Mgr Kpodzro.
Pour lui, Agbéyomé Kodjo est comparable à des tomates pourries que les bonnes femmes véreuses utilisent pour faire des plats de commerce.
Tant pis pour les consommateurs, l’essentiel, c’est qu’elles vendent.
Nous lui avons répliqué que les tomates pourries risqueraient de provoquer des intoxications alimentaires : « Nous sommes dans cette dynamique tout simplement par principe de base, celui d’avoir donné notre accord au Prélat de soutenir le candidat qu’il aura choisi…» nous a-t-il confié
Un togolais de la diaspora, très dynamique dans la cellule de propagande de Kodjo, lui nous a confié que le travail actuel avec Kodjo Agbéyomé est semblable à un champ miné d’excréments et qu’il faille se boucher le nez avant de pouvoir continuer la culture.
Eux, ce sont les partisans rompus de la logique de l’alternance par voie divine incarnée par Mgr Kpodzro, logique qui défie toutes les lois de la politique, de la raison et du réalisme.
Ils comprennent et ne cachent pas que le choix d’Agbeyomé Kodjo consiste à faire avaler des couleuvres à tout un peuple.
Les détracteurs, surtout ceux dans le rang du pouvoir s’étonnent des incohérences de Kodjo Agbéyomé : « récemment il nous harcelait encore à l’introduire au Chef de l’Etat en vue d’obtenir des faveurs sur le placement de ses enfants et des privilèges liés à son statut d’ancien Premier ministre. Le Président a déjà donné des consignes pour certaines requêtes, dont il joui actuellement, il restait pour les autres. Ce qui est sûr, il reviendra après le 22 février jouer à l’enfant prodigue. » a confié dans une indiscrétion volontaire un cadre du RPT/UNIR qui trouve que le sieur Kodjo Agbéyomé devrait avoir un problème de cohérence dans ses attitudes.
Sur instruction du Chef de l’État, la fille du candidat du Prélat (Kodjo Agbéyomé) est embauchée à la Présidence de la République togolaise.
Indéniable, Kodjo Agbéyomé pourrait apporter le démenti si notre rédaction s’est trompée. Ne travaille pas à la Présidence du Togo sous Faure Gnassingbé, qui veut.
Pire, pour le mariage de cette fille, le candidat, nouvel opposant a sollicité et obtenu une conséquente aide pour organiser à sa fille, fonctionnaire à la Présidence, un mariage digne du nom.
On nous dirait, pour émousser la vérité, qu’elle a des compétences à faire valoir, c’est pourquoi elle est embauchée à la Présidence ; mais la susceptibilité des togolais est très exigeante sur ces petits jeux de petits messieurs. LORSQU’ON COUPE DU BOIS DANS LA FORET, dit l’adage, L’ÉCHO LE RÉPÈTE.
Voilà donc la raison pour laquelle, le système RPT/UNIR reste dans une curieuse sérénité face à l’euphorie dans laquelle plonge celui qui est considéré comme un serpent familier de la maison qui ne peut plus mordre.
Voilà pourquoi les invectives de la peau d’opposant dont se couvre Kodjo Agbéyomé ne sont plus dirigées vertement contre Faure Gnassingbé et le RPT/UNIR, mais restent conciliantes et mesurées dans une diversion spectaculaire légendaire de Kodjo Agbéyomé.
Pour ceux qui connaissent Kodjo, c’est clair, il a réussi son pari, celui de faire parler de lui et d’entrainer dans milliers de victimes dans un jeu dont lui seul connaît les règles.
Il aura bien rigolé au nez de tout ce monde, Kpodzro, Pierre Kpodar et consorts compris, qui dansait aux manipulations de ficelles sur lesquelles il tirait.
Seulement, ce faisant, de gré ou de force, pour ses intérêts personnels, Kodjo Agbéyomé ébloui l’espoir d’un peuple engagé à tourner la page d’un système vampirique dont il va encore une fois lancée une bouée de sauvetage, au grand dam des togolais.
C’était l’histoire des tomates pourries pour la sauce de l’alternance.
Carlos KETOHOU