Le gouvernement d’Ahoomey – Zunu a rendu son tablier le vendredi 22 mai dernier. Une démission qui fait suite à la réélection de Faure GNASSINGBE. Et ce qui n’est pas sans surprise, même si l’homme de Kpélé-Tsavié a trainé les pieds avant de s’exécuter. Le gouvernement sortant a été mis en place le 17 septembre 2013 et était constitué de 27 membres. Mais les ministres issus de gouvernement sortant ont pour certains accompli la mission qui était la leur, d’autres ont été moins bons et la plus grande partie a été nulle simplement inexistante. En attendant la nomination d’un nouveau Premier ministre et la formation du nouveau gouvernement, la rédaction de votre journal s’est donné l’exercice d’évaluer les ministres sortants. La première partie présente les pires et les nuls qui ont donné de piètres prestations : ils sont les plus nombreux du lot…
Cette évaluation a tenu compte des attentes des populations vis-à-vis des titulaires des portefeuilles, les résultats, et les échecs. Ce que le passage du ministre dans le gouvernement a pu apporter au peuple togolais. Ils sont donc 27 à totaliser près de trois années dans le gouvernement. C’est l’heure du bilan après la démission de leur patron.
Le premier ministre togolais Arthème Séléagodji AHOOMEY ZUNU l’a rendue, sa démission, et celle de tout son gouvernement le vendredi 22 mai 2015.
Ahoomey Zunu était à la tête de 27 ministres et qu’il a dirigé durant 1 an 243 jours. Lors de son mandat, plusieurs axes ont été touchés et ses ministres ont également eu à exercer chacun de son coté.
Cahin-caha , tous sont arrivés à terme de leurs missions. Près d’une dizaine sont les pires du lot et ont attiré notre attention et nous vous proposons dans ce dossier leurs parcours ministériels. Sans surprise, quand la tête est pourrie, c’est tout le corps qui l’est. Et donc nous commençons cette autopsie par le commencement ou la tête. Le premier ministre lui-même.
Arthème Ahoomey Zunu, triste bilan
Ceux qui veulent ironiser le passage d’Ahoomey Zunu à la tête de la Primature au Togo évoquent une nomination et un maintien humanitaire à la tête de cette institution par les faveurs du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé.
C’est vrai, c’est le passage le plus escamoté à la tête de la Primature dans l’histoire du Togo. Une pause hivernale due à la maladie qui a sombré pendant plusieurs mois la Primature togolaise dans la léthargie, le Togo a attendu qu’Arthème Ahoomey Zunu se rétablisse pour revenir aux affaires. Les excès dans la gestion de la crise sociale surtout des agents hospitaliers, les soubresauts à la coupe d’Afrique des Nations et les incohérences au sein du gouvernement…. Bref, une ribambelle d’échecs.
Le Premier ministre sortant Arthème Séléagodji Ahoomey Zunu, est celui qui a succédé à l’Onusien Gilbert Fossoun HOUNGBO. Il a été nommé pour la première fois le 31 juillet 2012 puis reconduit le 17 septembre 2013.
Beaucoup ont qualifié le gouvernement sortant de gouvernement paralysé d’avance à ses premières heures.
Et le fils de Kpélé Tsavié semble être le premier ministre le plus contesté et le plus suffisant nommé par Faure GNASSINGBE.
Plusieurs dossiers sont à mettre à l’actif d’Ahoomey Zunu dont les plus brulants sont ceux des revendications sociales et ses sorties hasardeuses, chaotiques et provocatrices.
Même si c’est sous son ère qu’a été ouverte la politique des grands travaux surtout la construction des routes, avec leur cortège de malversations : (attribution des marchés gré à gré, mauvaise qualité des infrastructures, corruption à haute dose, népotisme dans la gestion etc.), le mandat d’Ahoomey Zunu est sans doute celle des contestations sociales qui perdurent et qui persistent jusqu’à sa démission.
SPORT :
C’est sous le natif de Kpélé Tsavié que les Eperviers du Togo ont atteint pour la première fois l’étape des 1/4 de finale de la CAN en 2013. Une compétition lors de laquelle des fonds ont été prélevés pour accompagner les joueurs et le premier responsable devant faire les comptes de ces fonds en sa qualité de premier ministre s’est tapi dans un silence accusateur.
Des comptes qu’il a bien évidement promis et crié sur tous les toits de faire, mais jusqu’à ses dernières heures en tant que premier ministre, le successeur de Gilbert HOUNGBO n’a daigné faire ses comptes aux contribuables togolais. Il est en train de partir sur la pointe des pieds malgré les engagements mielleux: « Les comptes de cette participation de notre équipe nationale seront fait jusqu’aux derniers centimes et rien ne sera laisser inaperçu. S’il y a des zones d’ombres, les responsables devront répondre », tels étaient les propos du premier ministre quand il s’engageait à dépenser l’argent du contribuable togolais.
Mais aujourd’hui, le premier des ministres togolais est parti sans pouvoir faire ces comptes, preuve d’une véritable gabegie et des soupçons de malversations surtout si on sait que l’organisation, de la participation du Togo à la CAN d’Afrique du Sud a été jugée catastrophique par l’opinion nationale et internationale.
Tout ce qui a suivi cette participation et les autres problèmes qui ont miné et qui continuent de miner le football togolais, Ahoomey Zunu n’est pas arrivé à faire face et les résoudre convenablement.
Fronde sociale
L’autre axe où le premier ministre a lamentablement échoué est le terrain des revendications sociales avec surtout la création de la Synergie des Travailleurs du Togo, la STT.
Ce terrain a montré l’incompétence et l’échec cuisant de gouvernement d’Ahoomey Zunu. Le Premier ministre n’est pas arrivé à résoudre le problème social avec les grèves répétées de la Synergie des Travailleurs du Togo.
Selon des analystes de la vie socio politique du pays, Ahoomey Zunu a plutôt montré son caractère d’indifférence et d’incapacité, voire d’incompétence vis-à-vis de la résolution de la crise.
Dans le cadre justement de ces crises, il est noté des sorties malencontreuses et provocatrices du premier ministre togolais qui n’ont fait qu’envenimer et empirer la situation déjà tendue entre gouvernants et travailleurs.
En ce qui concerne ses sorties provocatrices, la dernière en date est celle du lundi 2 février 2015 au CHR Lomé Commune où le premier ministre au lieu d’apaiser les esprits, s’est plutôt donné le mauvais plaisir de faire des remontrances aux corps médical en arguant qu’il ne viendra pas se faire soigner dans les hôpitaux togolais.
Une sortie d’Ahoomey-Zunu qui a poussé les travailleurs à bout avec de nombreux mots d’ordre de grève.
D’autres casseroles suivent aussi le premier ministre entre autres l’affaire de chefferie notamment dans le village de Essè Zogbédji où il a pour des raisons ‘’d’enquêtes’’ bloqué la cérémonie d’intronisation du chef dans la localité en toute impunité alors que son ministre de l’administration territoriale avait signé le décret d’intronisation et était informé de la date. Dans les coulisses, dans ce dossier, on aura appris que pour des raisons de sexe, le Premier ministre a pesé de tout son poids pour empêcher toute une communauté d’introniser son légitime chef.
Ailleurs, le Premier ministre n’a pas été à la hauteur de la cohésion gouvernementale et n’a aucune influence sur les ministres.
Pendant trois ans, il n’a demandé officiellement à aucun ministre de faire les comptes sur des lettres de mission, pas de séminaire gouvernemental pour se pencher sur plusieurs sujets liés au développement du pays.
Bref, c’est de l’imbroglio total et Dieu seul sait comment on en est arrivé à la fin du mandat actuel.
Bref le mandat d’Ahoomey Zunu a connu beaucoup plus de bas que de haut. Pour un acteur de la scène politique, il n’y a rien à se mettre sous la dent avec le premier ministre sortant « les deux passages d’Ahoomey Zunu à la primature sont les plus tristes du Togo. Il n’a fait que compliquer la situation. Même si dans les milieux politiques il se dit qu’une place lui serait encore réservée dans le nouveau gouvernement… » A-t-il confié avant de conclure que « Ahoomey Zunu a montré ses limites, il ne peut rien faire pour ce pays».
C’est vrai, l’homme se pavane d’avoir réussi l’organisation de deux élections importantes, législatives et présidentielle, mais dans quelles conditions avec quelles résultats?
Enfin, la conduite des actions pour le bien être des togolais a lamentablement échoué avec la crise liée au maïs, du ciment et du carburant et les questions de corruption et de crimes économiques impunis n’ont pas été résolus.
Triste bilan qui finit avant l’interpellation dans des conditions illégales par son ministre de la sécurité d’un journaliste contre qui le ministre nourrirait des griefs personnels.
Triste comme bilan. Sans doute, lui-même s’en frotte les mains avec une suffisance financière avec la construction d’un palais de milliards dans son village natal, et les différentes commissions et dessous de table par ci par là, au port, à l’aéroport, des entreprises de travaux publics.
Nous avons en connaissance les montants de grosses enveloppes suspectes qui lui ont été remises à son retour de voyage médical par plusieurs opérateurs économiques.
Bref, il a brillé, plutôt dans la corruption couronnée par la gestion peu orthodoxe du ministère de la santé. Beaucoup d’eau a coulé sous le pont de ce côté également. Piètre prestation sociopolitique et économique du Togo.
Dans le gouvernement d’Ahoomey-Zunu il y a aussi des ministres qui font la loi en toute impunité et qui font des sociétés et institutions d’Etats les leurs. Au rang de ces ministres on note le tristement puissant ministre de l’économie et des finances.
Adji Oteth AYASSOR…
Le ministre AYASSOR fait partie de ceux que la rédaction de votre journal a consacré un dossier dans la précédente parution et qui mérite qu’on revienne sur un ministre un peu trop hyperpuissant. .
Pour commencer, le locataire du ministère de l’économie et des finances ne fait plus la différence entre ses collaborateurs et sa famille puisque plusieurs cadres dudit ministère proviennent de son entourage familial.
Un réseau familial qui ne permet pas une évolution professionnel des autres employés et qui fait régner un climat de méfiance au sein du ministère en charge de l’économie nationale.
Le ministre de l’économie et des finances est l’un des initiateurs de l’Office Togolais des Recettes (OTR). Cet autre plan conçu et élaboré par Adji Otèth AYASSOR pour dit-il faire remonter l’économie nationale, semble ne rien faire de sa mission, et ce, déjà après une année et quelques mois d’existence.
L’OTR qui est la combinaison des douanes et des impôts ne serait qu’une manière de légitimer le vol selon des experts en économie.
La mise en place de cet OTR s’est faite il faut le rappeler dans une confusion totale avec un directeur général qui fait toujours douter.
L’Office Togolais des Recettes n’est qu’une combine établie sur des liens familiaux et pour des intérêts uniques du ministre AYASSOR.
Certains qualifient ces changements économiques, surtout l’OTR de ballon de baudruche qui ne tardera pas à éclater une fois que le ministre AYASSOR ne sera plus aux affaires. C’est pourquoi, il tient à fixer l’existence des institutions à sa personne pour rester indispensable.
L’économie nationale semble t-il ne sait aussi mal portée depuis juillet 2012 où le ministre AYASSOR a pris sa commande. En deux ans et dix mois d’exercice de fonction à la tête du ministère en charge de l’économie et des finances, le ministre AYASSOR a préféré gérer son économie que celle du Togo.
Plus besoin ici de revenir sur d’autres écarts commis par le tristement puissant ministre en dehors de son cabinet, avec le mépris et la punition infligée aux ministres qui croupissent sous le poids des caprices du puissant ministre.
Adji Oteth AYASSOR n’est pas le seul à être un pire ministre du gouvernement. Il y aussi le ministre Gilbert BAWARA de l’administration territoriale et des collectivités locales. Pour bon nombre de ses collègues et autres acteurs de la scène politique togolaise, il est la gueule puante du gouvernement.
Gilbert BAWARA…
Il donne l’impression d’être intègre, mais reste aussi corrompu jusqu’à la vessie. La corruption est une caractéristique des pires ministres du gouvernement sortant. L’affairisme à outrance est le point commun. Dans le Yoto, Gilbert Bawara a été surpris en fragrant délit d’affairisme et d’abus d’autorité. Il s’agissait d’un marché d’exploitation de sable pour la construction de l’usine de cimenterie de Sikacondji. Le marché en question ayant été confié à une société régulière qui a commencé les travaux, le ministre Bawara s’est ligué avec un banquier et un autre escroc pour faire envahir, sans mandat, des corps habillés pour empêcher les travaux. Il a fallu l’intransigeance de l’entreprise en question pour faire reculer le ministre qui n’avait rien à voir avec l’exploitation de sable, n’étant pas ministre des mines.
Le successeur de Pascal BODJONA se distingue par son parler en vrac, venimeux et aussi provocateur comme son premier ministre. Il avait en charge l’organisation des élections locales et présidentielles. Mais le natif de Siou s’est souvent invité dans presque tous les sujets.
Que ce soit sur la question des réformes constitutionnelles et institutionnelles, l’organisation des élections locales et même la présidentielle qui elle au moins a tenu mais dans la chienlit de proclamation de résultats, Gilbert BAWARA intervenait de façon désordonnée.
L’un de ses échecs est l’organisation des élections locales qui n’a jamais eut lieu ainsi que l’évolution du processus de décentralisation.
Le ministre en charge de l’administration territoriale avait mis sur pied un comité qui devrait élaborer la feuille de route devant déboucher sur l’organisation d’une élection locale. Le comité était mis en place en novembre 2014 et avait 6 mois d’exercice et jusqu’à lors, aucune autre nouvelle de ce comité.
L’organisation de la présidentielle a été l’autre raté du ministre BAWARA, d’abord son implication dans la formation des membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante en passant par ceux de la Cour Constitutionnelle et autres ont connu des irrégularités et de nombreux disfonctionnements.
Une élection présidentielle décriée de part et d’autre à cause du cafouillage constaté dans la proclamation des résultats.
Bref, le ministre outrepassait ses prérogatives et s’impliquait dans tout, même ce qui ne le regardait.
Gilbert BAWARA fait partie de ceux qui ont infligé un coup dur à la feuille de route du gouvernement sortant.
Il semble par ailleurs qu’il a la particularité de menacer les diplomates et de leur servir des contre vérités sur l’actualité du Togo. Des mensonges pour être clair.
Beaucoup racontent qu’en privé, le natif de Siou joue plutôt sa propre carte. Pour lui, après les Kabyè, le pouvoir devrait revenir aux Losso et c’est lui qui devrait incarner cette transition obligatoire. Ces propos à lui attribués peuvent être fondés ou non. Mais l’homme n’est pas moins ambitieux en ce qui concerne son avenir politique. C’est pourquoi, Ahomey Zunu n’a pas pu le contenir et lui s’est royalement moqué pendant tout le mandat de l’existence d’un Premier ministre.
Outre Gilbert BAWARA, un autre ministre a également failli à sa mission, il s’agit du ministre des Enseignements Primaire et Secondaire.
Florent MANGANAWOE…
La Synergie des Travailleurs du Togo fut la seule bête noire du gouvernement sortant mais surtout de Florent MANGANAWOE. Les mots d’ordre de grève sans cesse de la STT et l’incapacité du ministre MANGANAWOE d’agir et de résoudre les problèmes ont poussé la Synergie des Travailleurs du Togo a réclamé sa démission.
Puisque le secteur de l’éducation est très affecté par les mouvements de grève de la STT.
Des élèves qui manifestent en cas de grève de leurs enseignants et autres contestations étaient plus grands que MANGANAWOE.
Malgré la tension qui était vive, Florent MANGANAWOE donnait aussi dans les menaces à l’endroit des enseignants. La fermeture des établissements qui n’ont rien fait quand à la gestion de la tension sociale.
Au lieu de faire face aux réelles préoccupations et les résoudre, Florent MANGANAWOE et ses pairs se jettent dans la fuite en avant.
Tout récemment des informations circulent, selon lesquelles des étudiants seraient en train d’être formés pour les prochains examens au cas où les enseignants venaient à faire grève.
Des informations qui montrent à suffisance l’incompétence de Florent MANGNAWOE quand à la gestion de son portefeuille.
L’homme de Pagouda revendique plutôt un militantisme politique qui lui vaut cette place plutôt qu’une compétence à faire valoir. Sinon, il y a longtemps qu’il serait aux oubliettes.
Cette crise sociale risque de prendre d’autres tournures dans les jours à venir surtout avec la Synergie des Travailleurs du Togo qui disent revenir avec toutes ses armes pour combattre le gouvernement.
Le paysage social togolais pourrait connaitre des heures de haute tension, si le nouveau gouvernement qui est très attendu ne met pas aux commandes de ce portefeuille celui qu’il faut.
Le gouvernement mis en place par Ahoomey Zunu comporte un grand nombre de nuls et qui ne devraient plus se voir attribués un quelconque poste ministériel, et parlant toujours de ces ministres, on note celle des postes et de l’économie numérique.
Cina LAWSON…
Celle-ci est la dame bling-bling du gouvernement qui donne dans les caprices les plus insolites et les plus méprisantes. Elle était aux commandes du ministère des postes jusqu’en septembre 2012 où il lui sera ajouté la gestion de l’économie numérique.
Il suffit d’évoquer un seul axe pour évaluer les performances de la ministre des postes et de l’économie numérique : la connexion internet.
La connexion Internet n’a jamais été catastrophique que sous Cina Lawson. La connexion est devenue un gaz rare pour les togolais. Difficile de faire des téléchargements, ou même envoyer des fichiers. Et pourtant la ministre Cina LAWSON dit établir des câbles sous marins afin de faciliter la connexion pour tous.
Ce sont les détenteurs de cyber café qui viennent en aide aux populations mais là aussi avec toutes les tares et autres problèmes liés à la connexion. Lorsque le Bénin tend vers la 4G, le Togo de Cina LAWSON peine toujours à être du moins stable dans sa 3G.
Sans autres commentaires, le problème de la connexion demeure l’un des défis majeurs que n’a pas pu relever madame ou mademoiselle (c’est selon) Cina LAWSON.
Au lieu de s’en préoccuper, elle tourne en rond dans les promesses jamais réalisées.
Ses grandes réalisations se limitent au site du gouvernement qui lui attribue des titres ronflants difficiles à vérifier.
Pour la ridiculiser dans un Togo où tout le monde crie à la mauvaise qualité de l’Internet, le site du gouvernement fait d’elle une promotrice d’un Silicon Valley togolais.
Une vraie moquerie infligée à la ministre qui a pris en otage les sociétés publiques de téléphonie au Togo.
L’autre secteur d’incompétence de la ministre de l’économie numérique où des ratés considérables ont été constatés est le côté télécommunication avec les réseaux de téléphonie mobile et fixe.
Dans ce secteur, premier fait à noter : la cherté des coûts de communication. Les trois opérateurs de téléphonies installés sur le territoire ont des tarifications assez élevés avec des services qui laissent à désirer et des prélèvements injustifiés des crédits de communications.
Togocel ou encore l’autre opérateur de téléphonie mobile privée Moov qui tous deux se disent certifier peinent toujours à servir du bon service à sa clientèle.
Avec tous ces ratés en termes de connexions à mettre à son actif, la ministre Cina LAWSON a aussi annoncé entre temps la venue d’un troisième opérateur mobile.
Des noms ont circulé autours de ce troisième opérateur mobile parmi lesquels on citait le réseau MTN ou encore Orange.
Mais jusqu’à présent, aucun de ces opérateurs n’a pointé le bout du nez.
Et pour bon nombre de togolais, Cina LAWSON a failli à sa mission et devrait plutôt être nommé ministre chargés des affaires présidentielles, puisque omniprésente dans les couloirs sud et nord de la présidence togolaise.
Ils sont nombreux ces togolais qui ont fait le triste constat que la ministre laisse son poste pour se donner dans les voyages luxueux sur le dos du contribuable togolais.
Une seule question à Cina Lawson résume son incapacité à gérer les téléphonies au Togo : Ou sont passés les MVNO ??? Équation à mille inconnus.
Pires sont encore plusieurs ministres du gouvernement sortant.
Les uns sont quasiment invisibles et manquant d’initiatives. C’est le cas par exemple du ministre chargé des reformes administratives, Elliott Ohin, un gâchis pour le gouvernement.
Il n’a jamais pu mettre son poids au service d’une quelconque utilité pour des reformes administratives.
Il semble que c’est un poste de complaisance pour maintenir ceux qui devraient normalement être radiés du gouvernement pour incompétence.
Dans le même lot, se cite ceux qui errent à la recherche d’occasions à se faire voir.
C’est le cas de Siabi Aglo du travail. Rien à signaler d’utile.
Le plus ridicule est le ministre chargé des affaires présidentielles. Un poste de réconfort et de récompense qui n’a rien à voir avec la réalité. On raconte que toutes les affaires liées à la présidence lui échappent. Ancien secrétaire général du parti au pouvoir, RPT, il s’agit pour lui d’être le gardien du temple du courant nostalgique des gloires du passé politique du Togo.
Il y en a d’autres qui ont brillé dans les commissions et qui sont devenus très riches avec leurs portefeuilles : Nisao Gnofam des travaux publics, Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et de la Formation Civique, Mme Kouméalo ANATE, Angèle AMOUZOU-DJAKE épouse BANSAH Ministre des Sports et des Loisirs. Beaucoup d’argent encaissé lors de leur passage.
Le plus grand bénéficiaire de cette insolente manne est le Colonel Ouro Koura AGADAZI qui règne aussi sur un royaume de l’agriculture et de l’ANSAT. En toute impunité.
Devoir d’informer
Cette évaluation sommaire n’a aucunement pour objectif d’obliger le Chef de l’Etat à radier ou à maintenir un quelconque ministre au gouvernement. Il s’agit d’un bilan qui permet à l’opinion de voir ce qui est fait et ce qui devrait être fait.
Principe de la bonne gouvernance que les ministres eux-même n’ont pas eu le courage de faire que notre rédaction se donne le devoir d’offrir à ses lecteurs.
Le reste, les ministres qui ne sont pas concernés par le présent dossier ne devraient pas penser qu’ils sont les meilleurs élèves. Ils ont des particularités dans l’évaluation que nous nous donnerons la tâche de décrire dans nos prochaines éditions.
Richard AZIAGUE
(Et toute l’équipe de la rédaction)
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