TOGO: La détention des militants du CST au centre de l’actualité
L’actualité politique togolaise est dominée par les causes et les conséquences de la démission du Premier Ministre Gilbert Houngbo. D’après plusieurs leaders d’opinions composés de journalistes, d’hommes politiques et des acteurs de la société civile, le maintien en détention des 53 militants du collectif « Sauvons le Togo » est à la base de la brouille sommet de l’exécutif. C’est d’ailleurs la pomme de discorde qui aurait précipité le départ de Gilbert Houngbo, les autorités pénitentiaires ayant reçu un contre ordre à celui de l’ex Premier Ministre venant d’un galonné de l’armée obligeant les détenus libérés à reprendre leurs places à la prison civile de Lomé. Le leader du parti des travailleurs Claude Améganvi, membre du collectif trouve inadmissible l’ingérence de l’administratif et de l’armée dans les débats politiques. Gerry Taama, président du NET trouve paradoxal que les militants interpellés lors des manifestants de Lomé soient maintenus alors que ceux de Kara, fief du pouvoir sont remis en liberté.
Les Prisons togolaises se remplissent depuis la prise du pouvoir de Faure Gnassingbe après la mort de son père. Les manisfestations de l’opposition, si elles ne sont pas réprimées dans le sang entrainent des arrestations massives.
Plusieurs togolais sont depuis lors dans la ligne de mire du pouvoir. du RPT.
A part le demi-frère de Faure Gnassingbé, Kpevika Gnassingbe et ses codetenus condamnés à 20 ans de prison dans une affaire datteinte a la surete de l’Etat , plusieurs togolais ont dû fuir pour se mettre a labri des arrestations
Ceux tentent de revenir sont vite interpellés et jetés soit en prison soit disparus.
Le Rapporteur spécial des Nations Unies chargé des questions de torture et autres traitements inhumains,
Manfred Nowak, a eectué en avril 2007 une mission d’une dizaine de jours au Togo. A l’issue de cette mission, il a déploré les détentions préventives prolongées dans des conditions épouvantables et sans fondement
juridique, le recours au bâton et aux cordelettes par des policiers et des gendarmes,
pour arracher des aveux aux prévenus dans des postes de police et de gendarmerie.35
En janvier 2008, le Rapporteur spécial des Nations unies sur la torture a noté dans
son rapport que les autorités togolaises s’étaient engagées à lutter contre la torture.
Dans la plupart des postes de police et des gendarmeries dans lesquels il s’était
rendu, il avait toutefois constaté des preuves de mauvais traitements, inigés par des
agents de la force publique à des suspects au cours d’interrogatoires. Il a également
relevé des cas de passages à tabac pratiqués par des gardiens de prison.
Depuis quelques moments c’est le cas de l’activiste de l’opposition nommé AKOU Yao ametowoyona qui refait surface dans les milieux des renseignements togolais et des droits de l’homme. Tout autant que le Commandant Akila Esso Boko réfugié en France depuis 2005 et constamment recherché le sieur AKOU est attendu pour être systematiquement mis aux arrets ou assassiné à la limite d’après nos investigation. L’ancien président de la Commission Nationale des Droits de l’homme, Koffi Kounté et de la Ligue togolaise des droits de l’homme Adote Akwei Ghandi restent aussi, dans le collimateur du regime depuis leur exil en France et aux, États Unis. Plusieurs autres togolais dans plusieurs affaires politiques craignent pour leurs vie et refusent de fouler le sol togolais.
La prison civile de Lomé, déjà surpeuplée compte parmi les prisonniers 53 arrêtés le 12 juin, lors des manifestations du Collectif Sauvons le Togo.
Les responsables du Collectif ont conditionné le dialogue à la libération de ces détenus politiques.