Des mouvements s’annoncent pour dénoncer les conditions minables de travail sur les chantiers des entreprises de BTP chinoises. Pour la Fédération des travailleurs du bois et de la construction (FTBC), les victimes d’accidents de travail avec ses entreprises chinoises sont de trop.
Ali Djato, un ouvrier de 31 ans travaillant pour la Société nationale chinoise des travaux de ponts et chaussées (SNCTPC), a trouvé la mort le 1er août dernier alors qu’il exerçait sur un chantier du site du grand contournement de Lomé. Ce énième décès en est de trop pour la Fédération des travailleurs du bois et de la construction (FTBC).
Ayao Gnandjou, secrétaire général de l’organisation relate les faits « La victime, assignée à la tâche de chargement et de déchargement des basses de fer sur le site a été grièvement blessé par un rouleau de fer tombé sur lui à cause d’une négligence, le non accrochage du rouleau de fer à la grue ».
Il déplore ce drame survenu à cause des mauvaises conditions de travail. Et il promet l’organisation de « mouvements pour dénoncer le travail précaire dans les entreprises de BTP, notamment chinoises ».
Stanislas Midodzi
