Ni phallocrate, ni macho, il s’agit du constat qui se dégage et qui se susurre. Ça dort à la tête du gouvernement depuis la nomination d’un nouveau Premier Ministre. Les actions innovantes et dynamiques annoncées dans l’euphorie de la nomination d’une femme à la tête du gouvernement s’estompent dans la recherche des marques. Trois conseils des ministres, un séminaire gouvernemental, de grandes annonces, d’éloquentes résolutions se heurtent à la difficulté d’entreprendre pour un Premier Ministre frappé par l’usure du pouvoir couronnée d’aphtes qui sclérosent l’action. Victoire Dogbé, au centre du pouvoir, pendant plusieurs années a déjà tout donné et semble plantée dans ses mouvements à faire fonctionner la machine gouvernementale. Loin d’attribuer cette hémiplégie au profil de ‘’femme’’ Premier Ministre, l’urgence s’impose pour rester dans le mouvement d’ensemble qu’incarne Faure Gnassingbé dans ses promesses de campagne. Le pion est raté, dira le hâtif pessimiste, mais l’analyste réaliste avise, Victoire Dogbé risque de ne point tenir longtemps.
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