La Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma a été élue dimanche présidente de la Commission de l’Union africaine, lors d’un sommet à Addis Abeba et à l’issue d’une bataille sans précédent contre le sortant gabonais Jean Ping, pour ce poste clé de l’institution continentale.
Le chef d’État béninois Thomas Boni Yayi, qui assure pour sa part pour un an la présidence tournante de l’UA est satisfait de cette élection. Pour lui Mme ZUMA va prendre les destinées de cette institution qui est « le bras opérationnel » de l’institution panafricaine.
La ministre sud-africaine de l’Intérieur, ancienne ministre des Affaires étrangères et ex épouse du chef de l’État Jacob Zuma, a été élue au quatrième tour de scrutin par les chefs d’Etat, au détriment du président sortant Jean Ping. Elle a eu 37 voix soit trois de plus que la majorité requise
Le débat en pays francophones et anglophones sur la présidence de la commission n’a pu dans un sommet précédent d’élire ce responsable. Le sommet tenu en janvier dernier n’avait pu départager M. Ping et Mme Dlamini-Zuma, Le Gabonais Jean Ping avait alors été reconduit à titre provisoire en attendant les discussions.
Mme Dlamini-Zuma, 63 ans, est la première femme et le premier responsable anglophone à diriger la principale institution de l’UA depuis que cette organisation a succédé en 2002 à l’Organisation de l’unité africaine (OUA).
La ministre sud-africaine est arrivée en tête aux trois premiers tours de scrutin dimanche soir devant M. Ping, sans toutefois réunir la majorité requise de deux-tiers des voix. Seule candidate en lice au quatrième tour, elle a alors obtenu 37 voix, soit trois de plus que la majorité des deux-tiers des délégations, qui était de 34 voix.
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L’Ivoirien Amara Essy (2002-2003), le Malien Alpha Oumar Konaré (2003-2008), et le gabonais Jean Ping en 2008 sont les précédents présidents de la Commission.
