Pour certaines, les poils présents sur le pubis sont des ennemis à abattre à coup de rasoir ou de crème dépilatoire. Mais, est-ce vraiment une bonne idée de retirer entièrement cette toison ? Pas tout à fait selon certains journalistes scientifiques. Explications.
Devenu ces dernières années l’ennemi public numéro un, le poil reste une défense naturelle de notre corps. Et surtout au niveau du pubis.
Si la tendance est à l’épilation à tout va ou au rasage intégral de nos parties intimes, des journalistes scientifiques américains d’AsapScience, une chaîne Youtube d’information scientifique, rappelle les raisons pour lesquelles nous devrions éviter d’éradiquer nos poils.
Les poils, une barrière naturelle contre les micro-lésions et infections
Véritable barrière contre les microbes et les infections, les poils du pubis ont une véritable fonction protectrice. Malheureusement, l’épilation et le rasage du pubis peuvent constituer un risque important de micro-blessures, qui de par leur emplacement, peuvent entraîner une infection et/ou transmettre des IST (infections sexuellement transmissibles) comme la chlamydia, la gonorrhée et les infections à papillomavirus (HPV).
Démangeaisons, rougeurs et poils incarnés peuvent aussi être au rendez-vous. On réfléchit donc à deux fois avant de dégainer son rasoir ou son épilateur électrique.
Poils et sexualité : une relation privilégiée
Les poils sont également d’excellents capteurs de phéromones : en effet, ils permettent, selon les différentes périodes du mois, de capter certains messages moléculaires et d’envoyer des signaux sexuels à notre partenaire. Un héritage que l’on doit à nos chers nos ancêtres préhistoriques. En bonus, ils nous protègent des frottements pendant un rapport sexuel.
Reste donc à prendre ses précautions quand on s’attaque à l’épilation ou au rasage de sa zone intime.
source: marieclaire.fr