Bonne ou mauvaise nouvelle pour les fonctionnaires togolais ? La question vaut la peine d’être posée. Ces derniers exigeaient la prise en compte de leur nouveau statut par la loi de finance 2013. Mais au cours de leur rencontre avec le Premier ministre jeudi, ils se sont encore contentés de promesses.
« Le gouvernement nous a dit qu’il souhaitait lui aussi que le vote du budget 2013 prenne en compte le nouveau statut des fonctionnaires. Mais le volume du document contenant les statuts étant important, son étude a pris beaucoup de temps. Maintenant, le gouvernement pense que tout est fin prêt et qu’il y a seulement quelques petites corrections de forme à faire pour que le nouveau statut soit déposé sur la table du secrétariat général pour la mise en forme final. Et si tout va bien, ça pourra être adopté dans les jours qui suivent », a indiqué Ephrem Tsikplonou, secrétaire général de la Confédération Générale des Cadres du Togo (CGCT), après leur rencontre avec le Premier ministre.
Les représentants des fonctionnaires ont également reçu des promesses que le document sera présenté au conseil des ministres du 07 novembre prochain pour étude.
Toutefois, Ahoomey-Zunu a tenu à leur préciser qu’il leur parle en tant que Premier ministre sans l’avis du conseil des ministres. C’est pour cette raison que la CGCT a exigé de le rencontrer avant le conseil des ministres du 07 novembre pour savoir si cette rencontre prendra en compte leur préoccupation. Rendez-vous a été donc pris sur le 06 novembre, c’est-à-dire la veille du conseil des ministres.
Les fonctionnaires togolais exigeaient depuis 2006 un nouveau statut. Mais, des multiples rencontres qu’ils ont eues avec le gouvernement depuis cette période, rien de concret n’en est sorti. Les autorités se sont à chaque fois contentées de leur servir des promesses. Fatigués, les syndicats des travailleurs, au cours d’une assemblée générale tenue il y a près de deux semaines, ont menacé d’entrer en grève si leur exigence n’est pas prise en compte. Cette menace à eu le mérite de réveiller le gouvernement qui semble leur accorder un peu plus d’attention.
