Ils se masturbent jusqu’à éjaculation devant leurs victimes. C’est ce phénomène qui prend de l’ampleur à Lomé. Des témoignages nous sont parvenus principalement des élèves qui vont étudier les samedis et dimanche dans l’enceinte du lycée technique d’Adidogomé. « Il revenait du sport matinal, il est venu s’asseoir juste à côté de moi, a sorti son sexe et s’est mis à se masturber, sans gêne », a témoigné Edwige, élève en classe de terminal au lycée technique qui venait apprendre tous les samedis matin dans l’enceinte. Après avoir fini de jouir, selon Edwige, il lui a fait des avances et a laissé son numéro de téléphone en prenant le sien. La suite, il n’a cessé de harceler la fille…
Un autre week-end un autre témoignage nous est parvenu de la même enceinte. D’après les descriptions, il ne s’agissait pas de la même personne. Lui revenait également du sport matinal, serviette au cou. « J’apprenais juste à côté d’une voiture. Il s’est planté devant moi, a sorti du lubrifiant de la voiture et s’est mis à se masturber devant moi jusqu’à éjaculation. Après, il a sorti un papier mouchoir pour nettoyer son sexe avant des s’approcher.» Lui a laissé ses traces, il travaille dans une banque de la place. La fille qui a eu la curiosité de lui demander ce que signifiait la scène qu’il venait de produire a eu la réponse exacte : « c’est bon lorsqu’on finit de faire du sport ».
Après une petite enquête, nous avons constaté que c’est un phénomène qui prend de l’ampleur. Sur une quinzaine de filles interrogées, 9 ont déclaré avoir vécu cela.
Il se passe beaucoup de choses dans les établissements scolaires dont les portails restent ouverts surtout les nuits. Les actes sexuels et des scènes de fantasmes sont vécus quotidiennement. Les arbres, les murs, les voitures et même les bancs d’écoles subissent des scènes à faire tourner des films pornographiques. Le lycée technique d’Adidogomé est en passe de devenir le quartier général de ces scènes érotiques.
Nous enquêtons auprès de personnes indiquées pour comprendre ce que pourrait signifier ces attitudes de masturbation en plein air, et savoir si elles se passent ailleurs qu’au LETP.
Sarah-Jennifer
