PARIS, France, 31 octobre 2014/African Press Organization (APO)/ — Quai d’Orsay – Déclarations du porte-parole – 31 octobre 2014
Les envoyés spéciaux pour la Libye (de l’Allemagne, de l’Espagne, des Etats-Unis, de la France, de l’Italie, de la Ligue des Etats arabes, de Malte, du Royaume-Uni, de Turquie, de l’Union africaine et de l’Union européenne) se sont réunis hier à Paris autour du représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, Bernardino León.
Les envoyés spéciaux ont exprimé leur soutien total à la médiation conduite par le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la poursuite d’un dialogue qui permette le fonctionnement normal de la Chambre des représentants légitime avec la pleine participation de ses membres, la formation d’un gouvernement pleinement inclusif et représentatif, et le retrait des milices des villes et des aéroports partout en Libye. Ils ont réaffirmé qu’il n’y avait pas de solution militaire à la crise que traversait actuellement la Libye.
Ils ont condamné les violences perpétrées depuis l’appel au cessez-le-feu de Ghadamès. Ils ont salué ceux qui, dans les deux camps, se sont engagés dans le dialogue et ont exprimé l’espoir d’un engagement total et constructif de la part des deux délégations.
Ils ont appelé à un cessez-le-feu immédiat et sans conditions sur l’ensemble du territoire libyen qui permette la reprise immédiate de l’assistance humanitaire. Ils ont affirmé que ceux qui font obstacle à ce processus seront sanctionnés dans le cadre de la résolution 2174 du conseil de sécurité.
Ils ont salué la volonté du représentant spécial d’organiser, à brève échéance, un nouveau cycle de discussions et ont demandé instamment aux parties de lever tous les obstacles à de telles discussions.
Ils ont déclaré que les efforts de tous les partenaires internationaux devaient viser à soutenir la médiation des Nations unies. Ils ont rejeté toute interférence extérieure en Libye.
Ils ont également souligné leur grave préoccupation face à la menace terroriste qui s’étend dans la situation politique actuelle et ne peut être vaincue que par un Etat libyen fort et uni.
Les envoyés spéciaux ont décidé de continuer à coordonner leurs efforts à travers un mécanisme de soutien à la médiation conduite par les Nations unies.