Les excès sado-sexuels de Samuel Eto’o déballés
La star camerounaise de football est au centre de plusieurs croisades. Défaite à la coupe du monde, confiscation de son passeport par les autorités de son pays, fin de son contrat viennet s’ajouter à ses excès sexuels.
L’affaire Hélène Nathalie Séraphine Koah, connait un nouveau rebondissement depuis le weekend, avec des révélations, sur la présence d’un membre du gouvernement, qui manœuvrerait dans l’ombre, pour la chute de la star camerounaise du ballon rond. Du coup, cette histoire de mœurs, revient au centre des débats dans les médias nationaux, et passionne les camerounais, autant que la débâcle des Lions indomptable au mondial 2014, et le scandale des matches truqués. Nous sommes allés à la rencontre de l’intéressée, pour avoir sa version des faits, face à certaines accusations qui surgissent.
Vous avez utilisé à des fins personnelles, les 200 millions destinés pour la fondation Eto’o?
Je ne reconnais pas cette accusation. Je ne suis pas membre de la fondation. Le système administratif de la fondation est mis en place depuis des années. C’est facile de se renseigner sur cette fondation. Que ceux qui veulent avoir l’information, aillent sur internet. Mon nom ne figure à aucun niveau. Sauf si on ajoute ce nom, après cette interview.
Cet argent, vous a été donné sur la base de la relation de confiance, qui a duré sept ans. Ce véhicule appartient à la fondation quand même ?
Une fondation qui a un Pdg et des administrateurs, ce n’est pas à moi, petite amie ou copine, à qui on confie l’argent. Il faut qu’il arrête de maquiller les faits. La vérité est ailleurs. Le véhicule n’appartient pas à la fondation. Il m’appartient. Partant du bon de commande, de la facture pro forma, à la carte grise. Il est bel et bien en mon nom. Je remercie les autorités de mon pays, qui me l’ont restitué.
Vous auriez une photo compromettante avec un haut membre du gouvernement, proche de la Présidence de la République, qui ferait le tour d’internet. De qui s’agit-il ?
Ça n’existe pas. J’aimerais bien savoir de qui il s’agit. Je n’ai eu aucune relation avec un membre du gouvernement. Samuel veut régler un compte à une personnalité qui, prétend il serait à l’origine du fiasco de ses investissements dans notre pays. Il se trouve que j’ai assisté à une cérémonie comme hôtesse, de la compagnie pour laquelle je travaillais, et qui, malheureusement m’a donné un congé d’un mois, je crois que c’est un licenciement, avec ces photos de moi, qui ont circulé sur le net. Avec ça qui peut bien vouloir m’employer à un poste où je suis visible ? Ma carrière est brisée.
Alors, après cette cérémonie au Nord, ce monsieur, m’a félicité en disant : « excellente prestation ma fille ». Et, c’est ma chef qui m’a signalé qui était ce monsieur. J’étais surprise. Plus tard, quand j’ai raconté à Samuel que j’avais été félicitée pour mon travail, par XX, il a exigé que je fasse tout pour avoir des photos compromettantes de cet homme, pour qu’il les remette au Président. En disant voilà ce que les membres de votre gouvernement font avec ma copine. Je lui ai demandé, comment je pouvais le faire ?
Il m’a dit qu’il ne voulait rien savoir, il fallait que je me débrouille. Par ce que quand il fait des choses pour moi, je ne lui demande pas comment il fait. Et, c’est le lieu pour moi de dire, qu’il n’existe pas un complot contre Samuel avec l‘implication d’une quelconque autorité. Il s’agit d’une affaire entre lui le puissant Eto’o, et moi la petite Nathalie.
Je ne connais personne à la Fecafoot, ni au gouvernement. Vous savez, je vais vous surprendre, quand j’ai constaté que ça pouvait tourner au vinaigre, avec mon ex-ami, j’enregistrais toutes nos conversations dans mon téléphone. Il ne le sait pas. J’ai des tas de preuves. Je le faisais pour me protéger. Qu’il arrête le chantage. Il a un rêve, anéantir cette personnalité proche du Président, par tous les moyens.
A quel niveau se trouve la procédure judiciaire ?
Tout ce que je peux vous dire sur le sujet, c’est qu’elle suit son cours. Certaines mesures ont été levées. On a promis que l’interdiction de sortir du territoire sera levée. Dans le cadre de notre affaire, Samuel a été convoqué deux fois, il ne s’est pas présenté. Après la publication de mes photos, il y a eu des enquêtes qui ont été menées. Tant en Europe qu’ici. La police et Interpol sont sur l’affaire.
Sur votre page Facebook, vous annonciez un déballage après le mondial c’est ce que vous faites ?
(Elle secoue la tête de gauche à droite Ndlr), je n’ai aucun compte Facebook. Ni twitter. Je suis uniquement sur Instagram. Le déballage, je ne le reconnais pas. Ceux qui le font sont des vicieux qui ont été proches de moi. Ils ont mes photos. Je dis qu’il est vicieux par ce qu’il me forçait de participer à des séances de partouzes géantes et filmées, qu’il organisait avec ses amis. (Elle nous donne deux noms et parle des filles à Paris, Ndlr). Cet homme a des fantasmes et des pratiques sexuelles bien à lui. Il aime les expériences. Lors de ses ébats, il fait des photos, des vidéos. Il dit que ça le met bien, qu’il a besoin de ça, lors de ses matches. Ça le stimule. C’est ça qui fait sa personnalité (elle secoue la tête Ndlr). La femme qui partage son quotidien doit aussi pouvoir aimer ça. J’ai baigné dans ses pratiques là. Mais, je ne le faisais pas volontairement. C’était graduel. Quand vous regardez bien mes photos, il y a une ombre qui apparait, c’est cette personne qui les prend. Il s’agit de…
Les femmes sont des jouets pour Samuel. Il y a cet épisode avec une camerounaise, avec qui, il sortait, après avoir bénéficié des largesses de Samuel, elle s’est vue obligée de signer une reconnaissance de dettes de quinze millions Fcfa, quand elle ne voulait plus, être un jouet sexuel. Alors que cet argent lui avait été donné pour meubler son appartement. Faute de ne pouvoir payer, elle a fui le Cameroun et vit aujourd’hui au Togo. Je ne suis donc pas seule. Certaines vivent à Paris et se taisent.
Votre dernier mot
Je vous avais dit que je ne peux pas tout déballer en une interview. J’ai versé des larmes quand j’ai vu l’autre, faire son spectacle dimanche à la télévision. Il a reçu 5 millions Fcfa de mes avocats pour un plan de communication. J’ai compris son retournement de veste, depuis qu’on lui demande les factures. L’argent circule beaucoup de l’autre côté, pour faire croire que c’est moi la manipulatrice. Certains écrivent que je voulais forcer Samuel, à me faire un enfant, mais quelle histoire! Je ne vous ai jamais dit que cette voiture m’a été offerte par ce qu’il me demandait pardon, suite à un évènement. Non, je crois qu’un bon journaliste, reste fidèle à sa ligne éditoriale. Je n’ai pas d’argent à donner à un journaliste, je félicite tous ceux qui m’approchent pour avoir ma version des faits.
Armand Ougock