OUAGADOUGOU, Burkina-Faso, 20 juin 2014/African Press Organization (APO)/ — Le ministre du Commerce international, l’honorable Ed Fast, a conclu aujourd’hui sa première visite au Burkina Faso, où il a jeté les bases d’une collaboration accrue entre le Canada et ce pays de l’Afrique subsaharienne par le resserrement des liens commerciaux.
Au cours de cette visite de deux jours, le ministre Fast a inauguré un bureau de l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole et a annoncé le lancement de négociations en vue de conclure un accord d’échange de renseignements fiscaux (AERF) avec le Burkina Faso. Il a également eu des discussions fructueuses avec le premier ministre du Burkina Faso, M. Luc Adolphe Tiao, et le ministre des Mines et de l’Énergie, M. Salif Kaboré.
Cette visite survient peu après l’annonce, la semaine dernière, de la conclusion d’un accord sur la promotion et la protection des investissements étrangers (APIE) entre les deux pays. Le premier ministre Tiao, le ministre Kaboré et le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, M. Patiendé Arthur Kafando, étaient de passage au Canada la semaine dernière pour participer à la Conférence de Montréal.
Au cours de sa visite, le ministre Fast a aussi annoncé un projet d’appui aux femmes qui réalisent l’étuvage du riz, d’une valeur de 6,04 millions de dollars, qui vise à promouvoir l’intégration des femmes entrepreneures burkinabées sur le marché local par l’amélioration de la qualité du riz et le regroupement des femmes étuveuses au sein d’associations professionnelles.
Le ministre Fast a aussi félicité Windiga Énergie, un producteur d’électricité canadien indépendant, qui a décroché un contrat de 50 millions de dollars pour la construction d’une centrale solaire à Zina, au Burkina Faso. Ce projet comprendra un volet de développement communautaire alors qu’on prévoit réaliser l’électrification d’un certain nombre de villages dans la région.
Les faits en bref
• Dans le Plan d’action sur les marchés mondiaux de 2013, le Canada a désigné le Burkina Faso comme un marché prioritaire offrant des opportunités particulières aux entreprises canadiennes. Le Canada est le plus important investisseur dans ce pays.
• Les échanges de marchandises entre le Canada et le Burkina Faso se sont chiffrés à 51,1 millions de dollars en 2013. Les exportations canadiennes de marchandises vers ce pays se composaient essentiellement de machines, de produits de fer et d’acier, de machines et de matériel électriques ainsi que de véhicules motorisés et de pièces automobiles. Pour leur part, les importations canadiennes de marchandises en provenance du Burkina Faso comprenaient surtout des fruits, des pierres et des métaux précieux (or), des graisses et des huiles ainsi que des oléagineux.
• En mars 2013, le Canada a conclu un accord sur le transport aérien avec le Burkina Faso en vue de permettre les services en partage de codes.
• Depuis 2012, le Canada appuie une nouvelle initiative gouvernementale du Burkina Faso, le Plan décennal de développement de l’éducation de base 2011-2020. Ce plan vise à améliorer les services d’éducation, à en accroître l’accès et à mettre en place un programme de formation professionnelle des jeunes.
• Le ministre Fast dirige actuellement une mission commerciale de dix jours dans quatre pays, dans le but de stimuler les échanges commerciaux et l’investissement avec le Burkina Faso, Madagascar, l’Afrique du Sud et la Tanzanie.
Citations
« Je me réjouis du rythme auquel nos relations avec le Burkina Faso s’approfondissent. Le Canada accueille avec satisfaction l’occasion qui lui est donnée de renforcer ses relations commerciales au moyen d’instruments comme les APIE, les AERF et les ententes sur le transport aérien, qui favorisent la création d’emplois et d’opportunités et stimulent la prospérité. »
– Ed Fast, ministre du Commerce international