Le Canada soutient la croissance économique durable en Afrique subsaharienne / Une croissance durable mue par le secteur privé est primordiale pour briser le cycle de la pauvreté
OTTAWA, Canada, 19 septembre 2014/African Press Organization (APO)/ — L’honorable Christian Paradis, ministre du Développement international et de la Francophonie, a prononcé aujourd’hui le discours de clôture du premier Sommet des affaires Canada-Afrique, organisé par le Conseil canadien pour l’Afrique (CCAfrique).
« La croissance de l’Afrique ne se résume pas qu’à la seule question fondamentale de la croissance économique, il s’agit également d’une question de développement, a déclaré le ministre Paradis. C’est une question d’emploi, d’éducation et d’accès à la formation et aux services de soins de santé. C’est une affaire de croissance durable et de répartition de la richesse. Lorsqu’elles investissent, les entreprises canadiennes sont des modèles de pratiques exemplaires. Elles ont recours à des stratégies novatrices et à des instruments financiers et technologiques aptes à renforcer les capacités locales et à générer des avantages pour les collectivités. Leur présence s’avère très positive pour les pays hôtes, et certainement encore plus pour leur population. »
Les taux actuels de croissance économique observés dans l’ensemble de l’Afrique sont en mesure de réduire la pauvreté de manière durable à l’échelle du continent. Dans son allocution, le ministre Paradis a annoncé que le Canada participera à la treizième reconstitution du Fonds africain de développement pour offrir aux pays les plus pauvres et les plus vulnérables de l’Afrique des subventions et des prêts à faible taux d’intérêt. Le Canada est résolu à soutenir le développement de l’Afrique subsaharienne, et il continuera à jouer un rôle de premier plan dans les programmes pour la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants et dans le soutien de la croissance économique durable.
« Les pays d’Afrique ont clairement exprimé leurs priorités et leurs besoins en matière de développement, a ajouté le ministre Paradis. Le Canada et les entreprises canadiennes ont les capitaux, les technologies et les compétences entrepreneuriales nécessaires pour les aider à mettre en œuvre leur vision. Pour éliminer les derniers obstacles persistants à l’éradication de la pauvreté dans le monde, le Canada doit diversifier ses programmes de développement. Nous devons nous doter de méthodes de financement novatrices qui appuient une croissance mue par le secteur privé, qui débouchent sur des solutions viables et qui créent des emplois et de la richesse dans les deux hémisphères. »
À Toronto, le ministre a également rencontré M. Tolesa Shagui, ministre au sein du ministère des Mines de l’Éthiopie, pour discuter d’une augmentation de la coopération et de ses résultats. Les deux ministres ont annoncé le lancement d’une initiative ayant pour but de renforcer la formation pour les travailleurs du secteur minier de l’Éthiopie, en offrant une formation technique professionnelle à la main-d’œuvre locale et en préparant les étudiants, autant les hommes que les femmes, à occuper des emplois dans le secteur extractif. Cette initiative élargira l’accès à des domaines d’études de pointe en géologie et en génie minier, par exemple.
Les faits en bref
• Le Conseil canadien pour l’Afrique (CCAfrique) est un organisme sans but lucratif ayant pour mission de promouvoir le commerce et le développement économique entre le Canada et l’Afrique.
• L’Éthiopie, le Ghana, le Mali, le Mozambique, la Tanzanie, le Sénégal, le Burkina Faso, le Bénin, la République démocratique du Congo et le Soudan du Sud sont des pays ciblés par le Plan d’action du Canada pour accroître l’efficacité de l’aide.
• Douze pays de l’Afrique subsaharienne sont désignés comme marchés prioritaires dans le Plan d’action sur les marchés mondiaux du Canada.
• La valeur des exportations de pétrole et de minerais de l’Afrique, de l’Asie, de l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud s’est chiffrée à plus de 1,35 billion de dollars américains en 2012, soit un montant plus de quinze fois supérieur au montant de l’aide officielle au développement fournie à ces mêmes régions au cours de cette année.