Jonathan FIAWOO se fait tabasser par une dame !
Dimanche dernier à l’église méthodiste Salem de Hanoukopé, Mme Ayele Lokotrolo, épouse Lawson s’est fait agresser par l’ancien président de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT), Jonathan Fiawoo dit « Tontonvi ».
Selon des témoins de la scène, la femme qui venait de sortir de la messe, allait vers M. Fiawoo pour lui poser quelques questions au sujet d’un différend qui date des années 80. Mais sans attendre qu’elle se prononce, l’ancien président de la CCIT lui aurait envoyé un coup de poing au bas ventre, ce qui eut pour effet de faire réagir celle-ci. Jonathan Fiawoo se serait retrouvé à terre et se serait fait griffer au visage. Sa tenue aussi en prit un coup puisqu’elle était déchirée. Des pasteurs témoins de la scène esquissèrent des sourires de dépit, nous ont rapporté des témoins.
Beaucoup avaient cru l’affaire close, mais M. Fiawoo se serait caché plus loin pour attendre le véhicule de Mme Lokotrolo dans une ruelle, poursuivent d’autres témoins. Lorsque qu’elle arriva à la hauteur de Fiawoo, elle le vit débouler d’une rue adjacente et lui barrer la voie avec son véhicule, comme le font les braqueurs. A l’aide d’une pierre, M. Fiawoo aurait défoncé la portière et commencé à rouer de coups une nouvelle fois à la dame. Et pour la seconde fois, il se retrouva au sol par la détermination de Mme Lokotrolo. Il a fallu l’arrivée des conducteurs de taxi-moto pour les séparer, nous rapporte-t-on. L’affaire serait portée devant le Commissariat central de Lomé et devrait être tranchée ce matin. Comment la police tranchera-t-elle ce que le droit qualifie de « voies de faits » ? La police va-t-elle considérer cet homme qui se plait à affirmer que la justice togolaise est entre ses mains, comme un Togolais entièrement à part, ou alors l’affaire sera-t-elle portée devant les tribunaux ?
Rappelons que c’est le même Jonathan Fiawoo qui a eu maille à partir avec Ecobank dans une affaire de détournement il y a quelques mois. Mais qu’est-ce qui peut justifier cette attitude de l’ancien président de la CCIT ? Vivement demain.
Abbé Faria
Source : Liberté N° 1933 du mardi 28 avril 2015