France -Togo: Marlène Le Floch-Prigent entre en scène
Marlène Le Floch-Prigent, l’épouse de Loïk Le Floch-Prigent lance son cri d’alarme. Elle convie les autorités togolaises à libérer son mari afin que ce dernier puisse avoir droit à des soins appropriés en France, soins qui lui permettront de se remettre de la tumeur cancéreuse dont il souffre depuis sa détention par la gendarmerie togolaise en septembre dernier.
« Les conditions ne lui (Loïk Le Floch-Prigent) permettent pas d’être bien soigné là-bas. Il faut qu’il soit vite rapatrié en France. Ce n’est pas la justice qu’on veut écarter en demandant cela. C’est sa vie qu’on veut conserver. On voudrait qu’il reste en vie. Un homme en vie peut se défendre alors qu’un homme mort ne peut plus rien faire », a indiqué Marlène Le Floch-Prigent sur le plateau de la chaîne de télévision France24.
Selon ses médecins, l’état de santé de Loïk Le Floch-Prigent ne cesse de se dégrader. Au moment de son arrestation à Abidjan le 14 septembre, puis de son extradition au Togo dans le cadre de l’affaire Abass Al-Youssef, il devait subir une opération qui devait lui permettre de se débarrasser d’une tumeur cancéreuse. Ce mal, de l’avis des médecins spécialistes, est impossible à traiter ou à prendre en chargé à Lomé. Commandée par son épouse, l’ambassade de France et la justice togolaise le 21 novembre dernier, l’expertise médicale à révélé que la lésion localisée sur la face postérieure du mollet gauche grossit et devient inflammatoire. Deux produits, notamment le tramadol et le paracétamol, permettent de calmer les douleurs. Toutefois, d’après David Fahri, dermatologue de Le Floch-Prigent résidant à Paris, « il paraît urgent de l’opérer ». Celui-ci a pu se prononcer à partir des clichés numériques adressés par le médecin rattaché à l’ambassade de France à Lomé. Plus direct, le professeur et célèbre immunologiste Jean-Paul Escande estime pour sa part que la situation « semble évoluer vers une situation catastrophique dont les conséquences peuvent être les pires ».
Loïk Le Floch-Prigent reçoit les visites régulières de la consule adjointe Marie-Odile Imbert. Son avocat Patrick Klugman plaide toujours pour une évacuation sanitaire. Il se dit prêt à attaquer le Togo devant la justice internationale en cas de décès de son client.
La justice togolaise demande une somme de 7 millions de dollars à l’ancien Président directeur général d’Elf Aquitaine avant de procéder à sa libération sous caution. Une somme que Loïk Le Floch-Prigent dit ne pas détenir.
Rodolph TOMEGAH
Ces blancs là, nous fatiguent. Sept milliards c’est rien pour un grand escroc comme Loïc Leflock. Ces amis dans cette affaire peuvent bien l’aider à regler cette caution pour sauver sa vie. Plusieurs rumeurs racontaient au départ qu’il ne ferait pas deux jours en prison. En plus s’il était dans un état aussi critique, il ne se baladerait pas partout pour être récuperé en Côte d’Ivoire. Il faut qu’on laisse le temps à la justice togolaise de faire son travail? Celle-ci doit aussi accélérer les choses, malgré les dilatoires d’Agba Bertin et des uatres inculpés dans cette affaire.