PARIS, France, 23 juillet 2014/African Press Organization (APO)/ — Quai d’Orsay – Déclarations du porte-parole – 22 juillet 2014
Q – La Séléka ne s’est pas présentée aujourd’hui au forum de réconciliation à Brazzaville. Avez-vous une réaction ? Que pensez-vous des déclarations indiquant que la partition de la Centrafrique est un préalable aux discussions ?
R – Nous souhaitons que le Forum de Brazzaville pose les premiers jalons du processus de dialogue inclusif et de réconciliation nationale en République centrafricaine. Ce processus, qui s’inscrit dans un temps plus long, doit associer l’ensemble des acteurs centrafricains, au niveau local comme national, en vue de remettre le pays sur le chemin de la paix et de la stabilité.
Nous souhaitons que cette initiative aboutisse, dans l’immédiat, à une cessation des hostilités sur l’ensemble du territoire centrafricain, condition essentielle d’un retour à la stabilité. Les groupes armés représentés devront s’engager à respecter ce cessez-le-feu afin de pouvoir bénéficier, le moment venu, du programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion qui sera mis en place par les autorités de la transition, avec l’appui des Nations unies.
S’agissant de votre dernière question, la France soutient la réconciliation politique en Centrafrique. Nous sommes engagés pour préserver l’unité et l’intégrité territoriale du pays, dans le respect des communautés qui y vivent.