Un mort, deux blessés graves actuellement entre la vie et la mort, plusieurs autres blessés. C’est le fruit de la pagaille, dénommée Foire Internationale de Lomé, organisée par le CETEF sous la houlette du sieur JONHSON Kueku Banca, qui est le directeur général.
Ce drame vient révéler au grand jour l’approximative organisation de cet évènement annuel depuis plusieurs années.
Les faits relèvent d’une erreur humaine qui incombe à l’organisation. Un véhicule a dérapé et a terminé sa course sur des corps humains. Des bonnes femmes qui vendaient des étalages de fortune aux alentours de la foire. On déplore un décès et des blessés qui, s’ils ne perdent pas la vie pourront se voir amputer des membres inférieurs.
Près de 24 h après cet incident, la Direction de la foire ne s’est pas encore formellement prononcée, aucune enquête n’est lancée par les autorités pour savoir ce qui s’est réellement passé et la vie continue dans l’entourage de M. Johnson et compères qui n’ont de préoccupation que l’argent ; au détriment de la vie humaine.
Dans les normes, alors que la foire se déroule dans les pavillons, il devrait être formellement interdit d’exposer des marchandises aux alentours, en dehors du site. Mais c’est ce qui a été constaté dans l’organisation de cette foire. Des bonnes femmes et des jeunes vendeurs encombraient les rues et les voies menant au site.
Le dispositif sécuritaire est défaillant. Aucune mesure rigoureuse, aucun dispositif sérieux surtout le dernier jour, celui de l’incident. Les véhicules n’étaient pas systématiquement fouillés pour détecter d’éventuelles menaces. C’était comme au moulin, les entrées et sorties sans contrôle, alors que le dernier jour accueillait des dizaines de milliers de personnes.
C’est assez incroyable qu’on gère un bien public avec autant de copinage, d’amateurisme et de mépris pour la vie humaine.
Une gestion dramatique qui laisse cours à des interprétations diverses.
Pour les uns, l’édition, la 13ème énigmatique édition de 2016 qui a découlé sur mort et blessés grave cache des significations maléfiques.
D’autres évoquent sans ambages le couronnement de la mauvaise organisation qui a duré plusieurs années déjà.
Mais ce qui est constant est que la foire internationale de Lomé de cette année 2016 a un arrière goût amer. Elle se ferme sur un bain de sang comme si depuis 2005, les lieux sont hantés.
Les autorités togolaises, le Chef de l’Etat doivent interpeller les acteurs de cette pagaille pour apaiser les parents des mort et blessés et punir tous ceux qui ont failli dans cette organisation.
L’image du Togo et de ses activités commerciales en dépendent.
Alfredo Philoména
Alliance Togo Informatique
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