Faure a quitté la COP21

Ce train que voici traverse Lomé, la capitale togolaise plus de trois fois par jour. Il devrait être le train anti-COP21. C’est un problème pour le Togo
Après sa brillante intervention improvisée lors d’une réunion subsidiaire en marge au sommet sur le climat en France, le président togolais a mis le cap sur Johannesburg en Afrique du sud où se tient pour la première fois en Afrique le sommet Chine-Afrique.
Les constats de Faure Gnassingbé sont réels sur la question du réchauffement climatique. Chaque partie devrait donc prendre ses responsabilités pour sauver la planète.
L’occident, le plus gros pollueur devrait mettre la main à la poche pour soutenir les actions des pays du sud. Une forme d’indemnisation de ceux qui menacent la planète à l’endroit de ceux qui subissent les conséquences fastidieuses.
Faure a raison. Il faut passer l’étape de discours pour les actes. Et justement pour poser les actes, de grands défis attendent le président togolais. Sauver la ville d’Aneho qui est menacée par la mer, réduire la consommation polluante de Gasoil d’une centrale comme Contour Global par une énergie plus civilisée, réduire les activités humaines agressives contre la nature en forêt, en mer, dans le ciel et sur terre.
Justement, l’un des premiers et plus grands défis pour le Président togolais au retour à Lomé est de poser l’acte fondamental de cessation de circulation de ce train (Photo) de Togorail qui résume à lui seul à son passage trois actions agressives contre la planète : La pollution de l’air, la pollution sonore et l’effet sur les sols qu’il traverse.
Le lancement de ce train a mobilisé deux chefs d’États. Celui du Togo et du Ghana.
L’effet polluant de ce train qui traverse la capitale plus de 3 fois par jour dépasserait une grande quantité de gaz rejeté par certaines usines américaines ou chinoises.
Poser des actes en appliquant les remontrances faites à la réunion subsidiaire de la COP21 recommanderait au Chef de l’État d’épargner la nature de la fumée du passage de ce train.
D’autres engagements attendent le Chef de l’État en Afrique du Sud au sommet Chine Afrique, notamment, la coopération bilatérale entre cet État asiatique et le continent africain.
Des engagements qui recentrent d’autres défis liés à la présence chinoise au Togo.
Alfredo Philoména