Les Etats généraux de la presse togolaise devront avoir lieu la semaine prochaine à 120 km de Lomé, à Kpalimé.
Un petit groupe de journaliste sont invités à côté des acteurs non-médiatiques dont le nombre est imposant.
Mais seulement, le processus des Etats généraux de la presse togolaise est bâclé, nourri d’irrégularités et plombé de confusion.
Seule la Ministre de la communication, Germaine Kouméalo ANATE et un groupuscule d’intimes, dont son petit copain, connaissent les raisons profondes du mystère qui entoure les fameux états généraux.
A cinq jours des grandes assises qui se tiennent à Kpalimé, le budget de l’organisation n’est pas encore connu des membres du comité d’organisation.
On susurre que même le président du comité d’organisation, vice-président de la HAAC aussi ne maîtrise pas encore l’ardoise consacrée à ce grand évènement.
Alliance Togo Informatique
Du coup, l’organisation est enrhumée. Les différents comités qui se réunissent ne savent pas comment exécuter les tâches qui leur sont confiées.
Les jetons de présence et les différentes dépenses inhérentes à l’organisation restent mystère, ce qui ne devrait pas l’être selon les règles de transparence.
Les achats des matériels et les prestations, d’après nos informations sont monopolisées par les différents membres du comité d’organisation qui donnent déjà dans des négociations à faire délivrer des ardoises surfacturées à l’Etat et aux partenaires.
Il semble que le Haut-commissariat aux droits de l’homme et le PNUD ont mis la main à la poche. Mais la curiosité des membres des différents comités à savoir ce qui est mis s’arrête à la l’entrée des bourses de la ministre et ses complices.
Cette situation pose un vrai problème de crédibilité de cette manifestation qui a déjà causé des torts à ce jour non réparées aux acteurs des médias et aux organisations professionnelles.
Par exemple, il a fallu que certaines organisations haussent le ton, pour que la ministre les implique, mais de la façon la plus négligente et molle dans le processus, mal gré.
Le comité dit scientifique, qui avait promis mettre en place un comité d’organisation, différent de celui-ci, pour engager les activités, s’est mué, on ne sait pas quelle métamorphose en se comité technique, réduisant des gens cooptés à des subalternes de l’administration qui n’ont pas la parole.
La ministre, suivie de certains membres de l’organisation ont été d’ailleurs déjà clairs à plusieurs égards. « Les Etats généraux auront bel et bien lieu avec ou sans certaines personnes »d’après leurs propos.
La conséquence est directe et immédiate, les recommandations issues de ces assises faites dans un groupe d’affinité engageront que les participants de cette mascarade.
Les Etats généraux de la presse, réussis dans d’autres pays souffrent au Togo des revers tribalistes et des réflexes cupides.
Ailleurs, il est également signalé que des organisations qui ne représentent que leur ombre, rien du tout sont élégamment invités à y participer alors que d’autres connues sont taxées de thématiques.
Que ce soit dans le choix des journaux, des sites internet, des associations, c’est la grande pagaille.
Le risque est grand. Certains organes de presse, ou certaines organisations risquent de refuser de se faire baiser par un groupe d’intérêts organisé en secte pour tirer simplement profit de cette histoire des Etats généraux de la presse.
Dans ce cas, les objectifs ne seront pas atteints. D’ailleurs beaucoup pensent que ces Etats généraux, organisés dans les conditions actuels ne peuvent apporter grand’ chose aux médias.
Histoire de rappeler à l’ordre ceux qui pensent qu’ils peuvent faire tout sans les autres.
Carlos KETOHOU
