Les diversions continuellement entretenues par les autorités togolaises autour de l’organisation des élections ne laissent pas indifférentes la communauté internationale et les confessions religieuses. Il y a deux semaines, ce sont les Evêques qui, dans une unanimité de façade, ont donné le ton en publiant un communiqué appelant les protagonistes à s’engager dans un dialogue en vue de l’organisation d’élections crédibles et transparentes. Ce week-end, comme pour joindre l’acte à la parole et dans la foulée du dialogue inclusif initié par l’ambassade des Etat Unis et le Prélat, une lettre des Evêques a été envoyée au Chef de l’Etat lui demandant de prendre ses responsabilités face à la situation actuelle et de prendre en compte les recommandations et les préoccupations des différents acteurs de la vie politique sur la question électorale.
La question du report de la date este aussi préoccupante dans le jeu. L’ambassade des Etats unis est claire sur la question. Elle demande au pouvoir de faire un report responsable et raisonnable. Autant de pressions qui montrent à suffisance que l’enjeu électoral est de taille. Les risques et les craintes sont réels. La responsabilité incombe donc au Chef de l’Etat qui doit de mander à ses collaborateurs d’éviter les excès de diversion et de mauvaise foi en vue de mener le processus électoral dans le calme et la transparente. Les évêques du Togo et l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique maintiennent la pression sur le pouvoir. Vivement qu’il soit attentif.
Carlos KETOHOU
