DIALOGUE : AUCUN CRÉDIT
Le gouvernement togolais, par le biais du Premier ministre Séléagodji Ahoomey-Zunu, a ouvert vendredi dernier des discussions avec les forces politiques et sociales du Togo. Etaient conviées à ce dialogue les organisations de la société civile et partis politiques signataires de l’accord politique global.
La Coalition arc-en-ciel et le Collectif Sauvons le Togo y étaient également conviés. Mais les discussions tenues ont seulement concernées des partis politiques satellites du régime RPT Unir. L’UFC de Gilchrist Olympio qui s’est rallié au pouvoir de Faure Gnassingbé, la CPP d’Edem Kodjo qui n’est plus à présenter, le PDR de Zarifou Ayéva, un parti politique qui n’existe quasiment plus sur la scène politique et sans surprise le nouveau parti de Faure Gnassingbé UNIR.
Les deux organisations qui aussi n’ont aucune représentativité, à savoir le REFAMP et le GF2D ont répondu.
Ni le PRR de Nicolas Lawson, le CAR et la CDPA qui sont des partis de l’opposition traditionnelle n’ont daigné répondre à l’appel d’Ahoumey ZUNU. L’objectif de la rencontre tenue vendredi, dit-on du côté du gouvernement, est d’échanger et de recueillir les avis et propositions pour définir le contenu du dialogue politique qui s’annonce.
Avec le boycott de la majorité des partis politiques qui sont d’ailleurs dans la rue, on ne peut accorder aucun crédit à ce dialogue.
Plusieurs reformes restent à opérer pour l’amélioration de la situation sociopolitique du Togo, mais qui n’ont pas besoin de dialogue.
On ne peut accorder donc aucun crédit à ce dialogue qui vient d’être ouvert.