DEGLI veut « bâtir le Togo » pour « UNIR »
Il traite les togolais d’imbéciles, (puisque seuls les imbéciles ne changent jamais), arguant sur des chaînes de radio qu’ils ne veulent jamais changer donc ne peuvent obtenir l’alternance. C’est Jean Yaovi Dégli qui sort un nouveau numéro après avoir lancé le truc qu’il dénomme « Bâtir le Togo » avec lequel il veut se donner encore une importance qu’il a perdu depuis des années.
C’est vrai, comme la plupart des togolais, il faisait partie des hommes de lutte pour l’avènement de la démocratie à l’époque où Gnassingbé Eyadéma bravait une dictature compradore. Mais après son départ en exil, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Il a monnayé son radicalisme… Des contacts suspects avec le pouvoir, des négociations beurrées de son retour avant de rejoindre le cabinet Martial Akakpo qui le mettra sur le dossier le plus pourri de la République, le dossier de l’agence nationale des renseignements (ANR), cette Gestapo de la torture décriée par le monde entier et la Commission Nationale des Droits de l’Homme dont il se trouve être l’avocat. Depuis il a tenté de se mettre en selle sans succès, après avoir raté l’occasion de se donner le leadership d’un mouvement qu’il a extorqué et dont il maîtrisait mal les fondements et qu’il avait malhonnêtement baptisé de front Sage. Échec, puisqu’il tentait de résumer le mouvement à son patronyme.
Après, Jean Dégli a roulé pour le pouvoir tentant vainement sur les médias, de déstabiliser le CST à travers des déclarations insidieuses et sibyllines. Peine perdue.
Aujourd’hui, il pense profiter de la situation de déliquescence au sein de l’opposition pour se donner raison en exhumant ce machin de « Bâtir le Togo», tribune pour se faire désirer pour l’élection présidentielle à venir.
Jean Dégli a oublié que les togolais ne sont pas dupes, pour la honte qu’il a infligé aux personnes éprises de justice en allant se mettre aux côtés des tortionnaires, et pire, en traînant dans la boue le Togo lorsqu’il était admis au Tribunal Pénale International pour le Rwanda (TPIR). Son butin, escroquerie de 300.000 dollars à cette cour internationale avant de se voir chassé comme un malpropre. Un délit qui lui colle aux fesses. Voilà Dégli qui revient apporter la morale aux togolais et aspirant à une responsabilité nationale. Si la honte tutoyait, Me Dégli allait se cacher pour toujours.
Voici en intégralité la dépêche de l’AFP, en Tanzanie qui a déculotté l’avocat togolais qui pense avoir la notoriété d’antan et qui se prend aujourd’hui pour ce qu’il n’est pas du tout….
Alfredo Philoména
Un avocat au TPIR renvoyé pour malhonnêteté et fraude
ARUSHA (Tanzanie), 28 oct (AFP) – Le tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), chargé de juger les principaux responsables du génocide de 1994, a mis fin au contrat d’un avocat accusé « de malhonnêteté, de fraude et de tromperie », a rapporté jeudi l’agence de presse indépendante Hirondelle.
Selon la décision du greffe du TPIR, Me Jean Yaovi Degli a escroqué au tribunal plus de 300.000 dollars et utilisé comme co-conseil sa compatriote togolaise Sylvia Olympia, dont il savait qu’elle n’était pas qualifiée pour ce poste.
M. Degli, qui comme la majorité des avocats du TPIR sont payés par le tribunal, l’avait fait nommer sur la base d’une fausse attestation du barreau de Paris, selon la même source.
Le greffe du TPIR « ordonne le retrait de la commission d’office de Me Jean Yaovi Degli » après avoir constaté que l’avocat de la défense « a commis des actes de malhonnêteté, de fraude et de tromperie », écrit le greffier du TPIR, le Sénégalais Adama Dieng, dans une décision datée de mardi et dont une copie a été transmise jeudi à l’agence Hirondelle.
Le greffe du TPIR est l’organe chargé de commettre d’office des avocats pour les accusés considérés comme indigents, donc incapables de payer les services d’un avocat.
Il déclare que « Me Jean Yaovi Degli n’est plus éligible comme conseil dans le cadre du programme d’assistance judiciaire du Tribunal pénal international et ordonne son retrait de la liste ».
A son arrivée au siège du tribunal à Arusha (Tanzanie) en 1998, Mme Oympia avait pu, avec l’aide de Me Degli, ouvrir dans une banque locale, un compte sur lequel lui étaient versés ses honoraires et frais.
Mais Me Degli avait, sur ce compte, une procuration. Il gonflait les honoraires de sa consoeur pour pouvoir ainsi, grâce à la procuration, retirer de l’argent sur le compte de Mme Olympia. C’est ainsi qu’il a pu escroquer plus de 300.000 dollars.
« Le tribunal et les Nations unies se réservent le droit d’engager toute procédure en vue du recouvrement du montant », a déclaré jeudi le porte-parole du TPIR, Roland Amoussouga.
Me Degli représentait les intérêts du général de brigade Gratien Kabiligi, ancien chef des opérations à l’état-major de l’armée, accusé notamment de crime de génocide.
Togolais réfugié en France, où il est inscrit au barreau de Paris, Me Degli était par ailleurs secrétaire général de l’association des avocats de la défense au TPIR (ADAD).
Il est le deuxième avocat travaillant au TPIR qui est renvoyé pour fraude.
Le TPIR, tribunal créé par l’Onu, est chargé de juger les principaux responsables du génocide de 1994 au Rwanda, qui a fait environ 800.000 morts selon les Nations unies.
Eh oui, c’est ça le Togolais. Des gens qui refusent le débat d’idées et préfèrent injurier leurs compatriotes des lors que ceux-ci engagent un débat dans lequel ils ont incapables d’aligner des arguments intelligents. Ce journaliste Carlos a-t-il la possibilité de démonter intellectuellement Jean Yaovi Degli. Que conteste-t-il dans ce que propose Bâtir le Togo. Il nous pose un titre en donnant l’impression que Jean Degli veut travailler pour aider le parti UNIR et quand on lit l’article on se rend compte qu’il n’y a rien de ce genre. Il s’agit en réalité que c’est juste un moyen de publier des événements d’il y a 10 ans sur lesquels tout le monde sait que notre compatriote a été l’objet d’une cabale. La preuve, aucun tribunal n’a jamais condamne l’intéressé pour ces faits. Il n’a jamais été renvoyé des barreaux ou il est inscrit puisque c’est lui même qui a quitte le Barreau de Paris pour son pays et d’ailleurs le Barreau de Paris l’avait blanchi dans cette affaire. Que veut donc Monsieur Carlos Ketowou? A quoi espère-t-il aboutir? Lui qui se dit défenseur des droits humains, ou met-il la présomption d’innocence? Pourquoi ne produit-il pas le jugement qui a condamne notre compatriote pour escroquerie? On est dans un débat politique. Que viennent faire ces dépêches de 2004 ici? Visiblement le respect des droits humains pour lesquels se bat Monsieur Ketowou, la présomption d’innocence pour laquelle il se bat ne concernent que l’affaire Emirati avec comme personne a protéger Bodjona et Agba qui lui ont donne beaucoup d’argent. Voila les défenseurs des droits de l’homme que nous avons au Togo. Si Degli lui donne demain des sous, et bien ses droits seront protégés par le même journaliste et cet article se transformera en une diatribe contre DIENG le greffier du TPIR et tous ses acolytes comme Amoussouga Roland et autres qui ont voulu tuer Degli en l’accusant injustement mais n’ont pas réussi.
Triste Togo
Je voudrais juste dire a Monsieur notre grand journaliste que le Général Kabiligi que notre compatriote Jean Yaovi a défendu a été acquitter de toute charge de génocide, crimes contres l’humanité et autres. Jean DEGLI avait-il le droit de défendre ce général innocent et traduit injustement devant la justice internationale par esprit de vengeance et de règlement de compte comme ses juges l’ont reconnu dans leur décision. Jean Degli est-il coupable d’avoir fait libéré un innocent? A-t-il déçu les gens esprits de justice ou leur a-t-il fait honneur a ce titre? Monsieur Carlos devra revoir sa copie. Apparemment c’est lui qui fait honte aux amoureux de la justice puisque pour lui une fois que les gens ont été traduits devant le Tribunal pour le Rwanda, ils son coupables de génocide avant même qu’on les juge. Oh quel Togo et quel journalisme? Vous aurez au moins pu certifier ce qu’il est advenu du client de Jean Degli avant de commencer a raconter ces inepties et ces inexactitudes.