La tension est vive dans cette localité de Dapaong avec la sortie des miliciens qui ont agressé les enseignants de la synergie des Travailleurs du Togo.
Dans un communiqué rendu public au journal télévisé, le gouvernement ordonne la fermeture des écoles de la ville de Dapaong. Cette ville de l’extrême nord du Togo qui a été le théâtre depuis vendredi des violences sociales.
Les populations sont intervenues pour mettre en déroute les miliciens au grand dam des forces de sécurité. A Dapaong, les élèves sont sortis des classes pour manifester et réclamer leurs enseignants.
Les affrontements ont été enregistrés. Les bureaux de la préfecture sont saccagés. La STT dénombre 6 blessés dont un cas grave du côté des enseignants.
Jusqu’à ce soir, le chef lieu de la Préfecture de Tône est sous tension.
Le gouvernement évite de revivre le scénario des élèves sortis dans la rue en avril 2013 qui a abouti à la mort de deux élèves.
Il a procédé purement et simplement à la fermeture de toutes les écoles de la localité.
A Lomé, la STT ne baisse pas les bras et monte au créneau.
La synergie condamne les violences et réclame la démission pure et simple du Ministre des enseignements primaires et secondaires, Florent Manganawé (photo) présenté comme le catalyseur de la crise sociale par l’approche provocatrice qu’il assigne aux discussions.
Partout au Togo, les mouvements de grève se poursuivent et bien suivis par les travailleurs.
Le gouvernement est dans l’impasse.
Alfredo Philomena