Le ministère togolais de la sécurité et de la protection civile renforce ses actions en faveur de la lutte contre la cybercriminalité. Après l’étape d’identification des diverses méthodes employées par les cybercriminels pour faire chanter et escroquer leurs victimes, les autorités policières sont à pied d’œuvre pour tracer, pister et mettre la main sur les escrocs.
Nous avons dans un récent article relayer les conclusions d’un travail du ministère de la sécurité sur les méthodes utilisées par certaines personnes pour escroquer des victimes sur Internet. Des histoires à dormir debout aux faits inventés ou des ballons d’essais fondés sur des rumeurs pour dresser des traquenards. Les œufs de Perroquets ou de cailles, les valises perdues à l’étranger, des colis de valeurs à expédier, sont les méthodes courantes. Ministres, directeurs généraux, hommes d’affaires et même particuliers sont passés à l’échafaud de ces voleurs sur le Net.
Les autorités togolaises ont réussi à mettre la main sur plusieurs personnes prises en fragrant délit de cybercriminalité.
Face à la menace, ils changent de système et développent d’autres stratégies.
La piste sur laquelle, d’après nos informations, la police s’est engagée depuis quelques mois est celle de chantages sur des prétendus ébats sexuels.
L’appât consiste à informer et mettre la pression sur la victime tout en la menaçant de publier des photos compromettantes sur des activités sexuelles vraies ou fausses sur les réseaux sociaux.
Les escrocs poussent à bout les personnes en question qui seront obligées de négocier pour avoir la paix. Ce sera donc le début d’une arnaque qui finira par ruiner la victime si elle a les moyens. Les cibles sont d’ailleurs bien choisies. Un inspecteur des douanes a déjà versé des dizaines de millions dans cette arnaque. Un avocat est déjà tombé dans la maille. Un politicien s’est déjà fait avoir. Un préfet a payer les frais de ces méthodes de voyous. Plusieurs autres victimes ont mordu à l’hameçon. Leur erreur a été de chercher à négocier avec ces inconnus à travers le Net. La police togolaise qui a élargi la stratégie de traque à l’Interpol recommande à toute personne approchée de signaler systématiquement la voie informaticienne exploitée par les brouteurs. Souvent c’est à travers des comptes mail fabriqués et des adresses de réseaux sociaux. Une unité spécialisée à la direction de la police fait suivre les pistes criminelles pour débusquer les partisans du gain facile.
Reste maintenant que la police ait encore plus de moyens pour éradiquer le phénomène de broutage Internet qui n’est plus la propriété privée d’une communauté nigériane présente au Togo. C’est devenu l’affaire des plusieurs autres personnes. Le réseau se développant tant avec les personnes de nationalité togolaise, ivoirienne, béninoise etc.
Quant à la population, avant de se faire secourir par la police de YARK DAMEHAME alors qu’on s’est fait déjà escroquer, la police recommande de signaler les premiers signes. Ceci lui permettra de tracer rapidement les arnaqueurs et de les envoyer rejoindre leurs collègues dans les prisons.
Alfredo Philomena.
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