Cupidité familiale de Baby AMORIN
L’immeuble que vous voyez est situé sur l’avenue de la libération prolongée au grand marché de Lomé. Il est la propriété de la famille Amorin qu’un des membres résume à sa personne.
La prestigieuse famille Amorin du Togo, du Bénin, du Ghana et de l’Europe est sous le coup d’une dictature familiale sans pareille imposée par la cupidité désinvolte de Bénito Baby Amorin, vice président du comité de gestion et de contrôle de l’héritage de la lignée. Celui-ci, 75 ans environ, père de dame Amorin concubine du Chef de l’Etat togolais, a fait systématiquement main basse sur des biens évalués à environ 6 milliards de FCFA par an et ceci depuis 15 ans.
Une réunion a lieu ce dimanche pour trancher d’un certain nombre de questions clés liées à l’héritage. En novembre dernier déjà, deux réunions avaient permis de plancher sur la gestion des biens de la succession. Les membres ont décidé d’exécuter un projet de statut de la famille, de construction à Anagokomé, de l’évaluation du patrimoine Amorin au Togo, à Agoué au Bénin et au Ghana, ainsi que la place des descendants de Laurinda Olympio dans la grande maison familiale Francisco Da Silva Olympio. La deuxième réunion tenue le 10 novembre 2013 a été boycottée par Baby Amorin. Il refusait de répondre aux accusations de mauvaise gestion qu’on lui reproche.
Aujourd’hui, des membres de la grande famille dont l’héritage évaluée à des milliards de F CFA vivent dans la plus grande misère. Certains crèvent de faim, d’autres meurent de banales maladies, d’autres encore sont alités. Des fils de la descendance ont abandonné les classes faute de moyens, alors que le vice-président se la coule douce avec de fréquentes parties de barbecue et de champagne au nez et à la barbe du chef de famille, Me François Amorin, trop âgé pour surveiller les dérives cupides de Bénito Baby.
Plusieurs positions, même les plus radicales se dessinent au sein de la famille qui traverse un grand malaise. Baby AMORIN, lui reste serein, il pourrait compter sur son gendre, chef de l’État qui pourrait lui apporter le maximum de soutien pour continuer à faire main basse sur l’héritage Amorin. Dossier à lire mardi dans l’Indépendant Express.
Carlos KETOHOU