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Les scientifiques africains, dans la lutte contre la pandémie de coronavirus ne sont pas restés inactifs. Il a été donné de constater une massive mobilisation des scientifiques africains dans la recherche du remède. Par la force des choses, ces recherches notamment celles du Madagascar ont porté des résultats satisfaisants. Le Madagascar met au point le Covid- Organic. Une décoction composée de plantes naturelles efficace dans le traitement contre la covid-19. Etonnamment, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) rejette ce remède et déconseille fortement son utilisation.
Benin, 12 mars 2020. Le docteur Valentin Agon met au point l’Apivirine. Un médicament qui avait été testé sur une quinzaine de personnes porteuses du covid19 et qui avait marché selon le docteur. Les quinze personnes avaient recouvert la santé. Cette découverte ne connait malheureusement qu’un court succès car aucune étude scientifique n’a encore prouvé son efficacité contre le Covid-19. L’Apivirine est rapidement resté dans les oubliettes.
Deuxième découverte, cette fois au Burkina-Faso. La naturothérapeute Sata Tamini Coulibaly crée une décoction de plantes médicinales pouvant traiter la covid-19. L’efficacité du produit reste néanmoins à prouver cliniquement. Mais ceci reste toutefois une avancée.
Le Togo n’est pas du reste. Les scientifiques togolais se sont également lancés dans la course du remède. Aujourd’hui, ces recherches ont porté des fruits. L’institution universitaire sera très prochainement en phase d’expérimentation du remède trouvé. D’abord sur les animaux puis ensuite sur l’organisme humain si l’efficacité du remède est pouvée.
Puis, le Madagascar avec le covid organic. Le remède qui pose encore de nombreuses polémiques malgré son efficacité prouvé cliniquement. Dans une interview sur France 24, le président malgache, Andry RAJOELINA a déclaré que le covid-Organic (CVO) n’est pas accepté par l’OMS parce qu’il s’agissait d’un remède africain.
En effet L’hésitation de l’OMS par rapport à l’approbation dudit remède soulève de nombreuses interrogations. Pourquoi refuser un remède contre une épidémie qui fait des milliers de victimes de par le monde. Pourquoi tant d’hésitations si l’efficacité du remède n’est plus à démontrer. On pourrait croire que c’est de la mauvaise foi.
Alliance Togo Informatique
Elle met en garde les dirigeants africains contre la tentation de promouvoir et d’utiliser la potion malgache. Et pourtant, elle n’a rien apporté comme solution jusqu’ici.
Une question demeure cependant, Pourquoi les africains attendent toujours l’approbation des organismes extérieurs avant poser une action. Tout porte à croire que l’indépendance acquise il y a de cela plus de 60 ans n’est qu’utopique. Où est donc cette union africaine qui prône tant le panafricanisme ?
Le docteur Valentin Agon l’avait soulevé dans une de ses interventions à propos de son médicament (Apivirine). «… le peu de médiatisation des résultats des tests, et le manque de soutien des gouvernements pourrait être la cause du rejet systématique des propositions africaines ». Peut-être aurait-il raison…
Il incombe aux africains de reprendre les choses en mains, de se soutenir mutuellement et d’agir en la faveur d’une cause commune. L’union fait la force dit-on. Travailler en symbiose pour de meilleurs résultats.
Aux récentes nouvelles, les chercheurs scientifiques de différents pays africains se sont constitués en un bloc pour créer une Organisation Africaine de la Santé afin de produire de meilleurs résultats. Aussi, une cour africaine de justice est en train d’être mise en place. Les africains pourraient ainsi se passer de la CPI (Cour Pénale Internationale) qui est une institution étrangère. Vivement que ces initiatives se concrétisent véritablement portent de bons résultats.
Soulignons, par ailleurs que depuis l’arrivée de la pandémie sur le continent africain, le Madagascar n’a enregistré qu’un (1) seul cas de décès sur 304 cas confirmés. Un élément qui ne devrait plus poser problèmes sur l’efficacité du traitement. Le covid organic devrait être soutenu. Le panafricanisme doit prévaloir.
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Diane OLOBI
