Conseil de Guerre à Lomé

Comment arriver à juguler cette menaçante invasion des côtes marines par les pirates ? La question préoccupe Lomé, qui tient ce jour la réunion du Haut Conseil pour la mer à Lomé.
C’est le Chef de l’Etat lui-même, Faure Gnassingbé qui tient ce conseil de guerre qui regroupe les ministères concernés, les autorités de la frégate maritime, les entreprises portuaires et une partie du corps diplomatique représenté à Lomé.
Objet, réussir à mettre en place un haut conseil pour la mer pour sécuriser les côtes, mais aussi la haute mer de plus en plus en infecté par des pirates.
L’Afrique de l’ouest semble être de plus en plus le terrain de prédilection de ces assaillants maritimes.
Le Togo, qui a engagé depuis quelques années la modernisation de ses infrastructures maritimes ne veut pas se les faire jeter à l’eau pour les pirates : « il faut une nécessaire coordination entre les espaces maritimes pour contrôler les attaques… » a confié le Chef de l’Etat en introduction à la rencontre. Faure Gnassingbé a souhaité que les autres Etats du golfe de Guinée réussissent une synchronisation des actions en vue de traquer à tous les niveaux les microbes de la mer.
Les responsables concernés par le projet vont tour à tour présenter le cadre juridique, technique et opérationnel du Haut conseil pour aboutir à l’élaboration d’un schéma directeur des moyens maritimes.
L’économie, l’environnement, la sécurité et la sureté s’imbriquent dans une gouvernance optimale de la question.
Le Togo ne baisse pas les bras et se définit de plus en plus comme l’un des seuls Etats africains à s’engager de façon décisive dans la lutte contre la piraterie maritime.
Outre la mise en place d’un Haut Conseil pour la mer, le Togo a demandé et obtenu l’organisation du premier sommet sur la sécurité maritime. Un sommet qui rassemble plusieurs Etats africains autour de la question courant 2015.
Les envahisseurs pirates ne décolèrent pas, le Togo ne sommeille pas non plus. Le conseil de guerre mettra les points sur les i.
Carlos KETOHOU