Bienvenu sur Indépendant Express   Click to listen highlighted text! Bienvenu sur Indépendant Express
Indépendant Express
L'information est une vocation

CENTRAFRIQUE : François Bozizé a chaud…

0 419

Francois Bozizé a chaud. Le président centrafricain ne sait décidément plus où donner de la tête. Abandonné par François Hollande, en qui il avait totalement fait confiance, et sous la pression des rebelles de la Seleka,  le voilà contraint d’accepter un dialogue sans conditions. Il appelle désormais à la fin des combats.

e président Bozizé a vraiment sorti tous ses atouts, toutes ses cartes dimanche. Il est prêt à aller à Libreville « à n’importe quel moment », a-t-il précisé. Il est prêt aussi à un dialogue inclusif, y compris avec les membres de la Seleka qu’il a invités à la table des négociations, pour pouvoir arriver à confectionner un gouvernement d’union nationale. Il a également insisté sur le fait qu’il ne se représenterait pas à l’issue de son deuxième mandat en 2016, conformément à la Constitution centrafricaine.

Pourquoi le président Bozizé est-il acculé par l’arrivée des rebelles ? En trois semaines, ces derniers ont avancé jusqu’à Sibut, une ville située à 160 km de la capitale. Et si ces rebelles sont rentrés dans les zones que l’armée loyaliste avait évacuées, autrement dit pratiquement sans combats, il n’empêche que le rapport de force sur le terrain n’apparaît pas en faveur du président. Pas plus tard qu’hier, les rebelles de la Seleka menaçaient de rentrer sur Bangui si leurs revendications n’étaient pas exhaussées.

Prudence et inquiétude

Chez les Centrafricains, prédomine tout à la fois un sentiment de soulagement, prudence, inquiétude. L’opposition démocratique, pour ne citer qu’elle, salue la volonté d’apaisement du président tout en précisant qu’il fallait maintenant que les actes suivent et que les questions de fond sur le plan sécuritaire, économique soient abordées. Beaucoup estiment que le président a fait des promesses le dos au mur et attendent de voir se concrétiser ces promesses.

A Bangui cependant, c’est l’inquiétude qui prime, même si la journée d’hier a ranimé un peu l’espoir d’une sortie de crise politique.

Alliance Togo Informatique

Enfin, le président centrafricain a aussi demandé à rencontrer son homologue français. François Hollande n’a pas répondu. François Bozizé appelle à la fin des hostilités et réclame la sécurité pour les ressortissants étrangers. L’armée française accentue son déploiement en renforçant ses rangs.

Avec Rfi

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.

Alliance Togo Informatique

Souscrire à la newsletter
Souscrire à la newsletter
Inscrivez-vous pour recevoir le dernières publications dans votre boite Email
Vous pouvez vous désabonner à tout instant

Laissez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Translate »
error: Contenu protégé !!
Click to listen highlighted text!