Nouveau rebondissement dans l’affaire Philippe BONNET contre TOTALGAZ. Après plus de cinquante (50) reports et 12 années de léthargie, le dossier est enfin plaidé en audience de la chambre de plaidoirie du tribunal de 1ere instance de Lomé du 13 février 2015. L’affaire qui oppose donc l’expatrié français à la société TotalGAZ va donc être mise en délibéré pour être vidée le 03 avril 2015. Vers le dénouement d’un dossier qui a tant duré, si le droit est dit. Cela va dans le palmarès de Kofi Esaw, ministre de la Justice…
Longtemps étouffée et reportée par les saboteurs de la justice, et suite aux différentes incohérences et magouilles judiciaires dénoncées par les médias, les choses se dessinent de plus en plus dans l’affaire Philippe BONNET contre TOTALGAZ.
La justice togolaise semble faire un pas dans le dossier qui a eu le record en terme de report. Le dossier est finalement plaidé en audience de la chambre plaidoirie du tribunal de 1ere instance de Lomé du 13 février 2015 et sera mis en délibéré le 03 avril prochain ; dans un mois exactement.
Dans ce dossier à multiples rebondissements, où des responsabilités se situent de part et d’autres des compagnies d’assurance, des conseils et de la société Total gaz, la décision de la justice togolaise se doit plus que jamais d’être impartiale et honorable.
Le droit se doit donc d’être dit quand on sait quel sera l’impact du verdict de la justice togolaise dans ce dossier. En grande partie, c’est derrière cette décision de justice que se réfugient les compagnies d’assurances sur la compagnie ALLIANZ pour vouloir dédommager le sieur Philippe BONNET. D’où l’obligation d’un verdict clair et impartial.
La justice est interpelée…
Cette affaire, faut-il le rappeler, remonte au mois de mai 2003 et concerne l’explosion de bouteille de gaz butane que s’est procuré monsieur Philippe BONNET, restaurateur dans une station d’essence TEXACO (MRS).
L’explosion a causé de sérieux préjudices tant physiques, financières, que psychologiques sur le restaurateur. L’expertise pétrochimique a prouvé l’entière responsabilité de la société de distribution des bouteilles de gaz.
Des preuves qui ont amené celui-ci à porter l’affaire devant les tribunaux.
La décision de la justice devrait donc permettre aujourd’hui à ces indélicates compagnies d’assurances de rembourser la victime puisque toutes deux ne disent attendre que cette décision.
Du côté de la victime, c’est la sérénité espérant simplement que la justice fasse son travail et que le droit soit dit ce 3 avril 2015 pour qu’en fin il puisse enfin rentrer dans ses droits.
Notons que la victime, Philippe n’exclut pas la piste des juridictions de la sous-région et internationales, commençant par la cour de justice de la CEDEAO si le juge en charge de l’affaire donne encore dans le non droit.
Une fois encore la justice togolaise est mise à l’épreuve dans cette affaire qui dure près de 12 ans, sa crédibilité se jouera une fois de plus à travers franche et impartiale délibération dans ce dossier.
Les compagnies d’assurances qui ont désormais un code de déontologie, à travers le comité des assureurs du Togo, feront sans doute face à leur responsabilité dans ce dossier qui n’a cessé de dévoiler les dérapages qui leur sont reprochés.
Rendez-vous donc le 3 avril 2015 pour connaître le dénouement, si la justice togolaise le veut, dans l’affaire qui n’a que trop duré. Dans tous les c’est un défi pour le ministre Kofi Essaw de la justice qui a promis débarrasser la justice de ses tares
Richard AZIAGUE