Les produits chimiques nous côtoient tous les jours, nous sommes en contact permanent avec ces produits à chaque instant de la vie. Nous les retrouvons dans les produits pharmaceutiques, cosmétiques, les produits d’entretiens et surtout dans notre alimentation. Face au danger et pour apporter l’information à la population, l’ANIAC TOGO a organisé les 21 et 22 mai 2019 un atelier sur la thématique. L’objectif est de permettre aux journalistes d’avoir une vision panoramique du concept des armes chimiques et véhiculer l’information au sein de la population afin que celle sache les comportements à adopter face aux produits chimiques.
Nous sommes en contact régulier avec les produits chimiques où armes chimiques sans s’en rendre compte. Alors on entend ainsi par armes chimiques ou produits chimiques toxiques, tous produits chimiques qui par son action chimique sur des processus biologique peut provoquer chez l’être, la mort ou encore une incapacité temporaire ou des dommages permanents.
Le danger est que la population est au contact de ces produits tous les jours puisque l’on les retrouve dans des produits comme nos détergents, nos déodorants, et même dans nos plats. Au cours de cette rencontre avec les professionnels des médias, plusieurs sous thématique ont été abordées entre autre l’ANIAC -TOGO dans la lutte contre les produits chimiques au Togo, les différentes utilisations des produits chimiques et leurs impacts sur la santé humaine et l’environnement.
Pour BOYODE Pakoupati, président de l’ANIAC TOGO, « les produits chimiques ont une double facettes et par conséquent, doivent être utilisés avec beaucoup de précaution. Mais malheureusement, beaucoup de nos concitoyens en sont victimes faite d’ignorance » a-t-il indiqué.
Cette rencontre a aussi permis de sensibiliser les journalistes par rapport à leurs rôles dans la vulgarisation de la convention sur l’interdiction des armes chimiques adoptée le 29 Avril 1997 et dont 193 Etats s’y sont engagés.
Cette Convention est unique en son genre, car il s’agit du premier traité multilatéral qui interdit toute une catégorie d’armes de destruction massive et prévoit la vérification internationale de la destruction de celles-ci. Il s’agit en outre du premier traité de désarmement négocié dans un cadre entièrement multilatéral, ce qui ouvre la voie à une plus grande transparence et à une égalité d’application à tous les États parties.
La Convention a également été négociée avec la participation active de l’industrie chimique du monde entier, garantissant ainsi le concours continu de cette dernière au régime de vérification de l’industrie établi par la Convention sur les armes chimiques. La Convention prévoit l’inspection des installations de l’industrie afin de garantir que les produits chimiques toxiques servent uniquement à des fins non interdites par la Convention
L’ANIAC Togo depuis sa mise sur pied en 2017 ne cesse de faire des efforts dans le traçage et l’identification des produits chimiques au Togo.
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