A l’approche des élections au Togo, il existe des politiciens qui s’agitent à distraire l’opinion et dès la fin du scrutin, ils repartent, la queue entre les jambes, après avoir tiré leur épingle du jeu de trouble de l’opposition. Les deux ténors de ces manigances viles sont Koffi Yamgnane et Harry Olympio ; l’un est un fanfaron, l’autre est plaisantin ; Justement, ce sont les deux qui annoncent leur retour.
Il y a deux semaines, dans un faubourg de France, Kofi Yamgnane avait réuni des français qui ne connaissent pas la situation géographique du Togo pour leur parler d’un pays où il est populaire et où il s’apprête à être président de la république. Les termes pour désigner son pays sont affreux.
Pour lui, dès qu’on descend de l’avion, on est envahi par la fumée comme si c’était dans une usine. Il explique que la fumée ne provient pas seulement des mototaxis qui pullulent dans la capitale, mais des ordures qui sont brûlées au milieu de la chaussée.
Dans son développement
Ce verbiage vient s’ajouter à une autre déclaration récente sur Rfi où Koffi Yamgnane explique qu’au Togo, les femmes souffrent, ce sont elles qui vont aux champs les hommes restent sous les arbres. » Un traitement assez méchant qui ne peut que refléter la localité natale perdue dans les profondeurs de Bassar. A la fin de la réunion, il a sollicité quelques euros de cotisation pour appuyer sa politique. Il semble que l’homme s’est approprié cette méthode habile d’arnaque pour arrondir les lourdes taxes qui pèsent sur ses épaules.
Kofi Yamgnane, à l’échelle du Togo n’est rien du tout. C’est qu’un responsable d’une association comme des milliers qui existent déjà qui a la particularité de proclamer qu’il est mieux placé que quiconque pour être élu à la magistrature suprême.
Faux. Méconnu et méprisant à l’endroit de son pays et de ses compatriotes, son passage ne suscite aucun engouement. Hier encore, à l’époque où Gnassingbé Eyadéma était chef de l’Etat, Koffi venait de temps en temps se servir des mallettes de billets contre des services que lui seul connaissait les contours. Ces derniers temps, on entend l’homme vociférer et proclamer sous tous les toits qu’il revient, alors que son arrivée et son départ ne provoquent aucun évènement.
L’autre est purement un plaisantin, Harry Octavianus Olympio. Il se fait passer d’après nos informations dans plusieurs pays comme le fils de Sylvanus Olympio et arrive à convaincre ses interlocuteurs. Débarqué au Togo, il a décidé de monnayer son patronyme contre des espèces sonnantes et trébuchantes. Ministre, il s’est donné à des attitudes de gangstérisme avant de se faire chasser comme un malpropre. Son parti le RSDD n’existe que de nom et n’est que sa propriété. Lorsqu’il n’est pas là, il n’ya pas d’activité et c’est à l’approche des élections qu’il déclenche ses gesticulations. Lui aussi annonce son retour prochain, oubliant qu’il est poursuivi par un mandat d’arrêt. Il avait jeté des grenades dans le camp gendarmerie avant de prendre la fuite. Avant cela, il a monté un plan d’attaque contre lui-même pour se faire victime et bénéficier des certains privilèges auprès du général président. Resté dans le silence pendant plusieurs années, il annonce un retour comme s’il avait une importance. Harry Olympio fait parti de ces politiciens d’aventures qui n’ont d’idée pour les togolais que les périodes électorales.
C’est vrai que ce sont les tonneaux vides qui font du bruit. Lorsqu’il est d’ores et déjà établi que Koffi Yamgnane est un gros fanfaron qui raconte les choses à l’envers sans respect pour la nation et ses citoyens, c’est Harry Olympio qui verse dans la plaisanterie en se prenant pour ce qu’il n’est pas. Qui se ressemblent s’assemblent ; Koffi Yamgnane et Harry se ressemblent sur leur méthode de conquérir le pouvoir, c’est pourquoi, ils ont eu au même moment d’annoncer leur candidature et leur retour au pays. Cesser de berner le togolais.
Carlos KETOHOU
Il y aura le suffrage et qu’on laisse le peuple decider et choisir. Ils ne sont pas plus fanfarons ou plaisantins que d’autres.