La ville de Mango très dévastée depuis un moment par différents sortes d’épidémies. Après la méningite et la rubéole qui n’ont pas encore dit leurs derniers mots, c’est le très redoutable virus Lassa qui est découvert dans l’Oti.
Selon un communiqué rendu public dans la journée de lundi 14 mars 2016, le ministère de la Santé et de la protection sociale informe qu’au cours de la semaine du 7 au 11 mars 2016, le district sanitaire de l’Oti (plus de 500 km au nord de Lomé) a notifié deux (2) cas de fièvre hémorragique du virus de Lassa.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé OMS , le virus Lassa est une maladie aiguë, virale, transmise à l’homme par des rats dont les urines ou les excréments ont contaminé des aliments ou des articles ménagers.
Lassa peut aussi se transmettre d’homme à homme par contact direct avec le sang, l’urine, les excréments, les vomissures ou autres sécrétions biologiques d’une personne malade, indique le communiqué.
Par rapport à ces symptômes, le virus déclenche chez l’homme des maux de tête, de gorge, une toux, des nausées, des vomissements, une diarrhée, des douleurs musculaires, thoraciques, des saignements et ayant des contacts avec des antécédents.
Pour les responsables du ministère de la santé, la fièvre à virus Lassa, aussi mortelle qu’il soit, est aussi guérissable. « Plus tôt le malade est amené au centre de santé, plus il a la chance de guérir »,
La fièvre à virus de Lassa, selon médecins, est tout comme le virus Ebola. Il faut donc les même précautions pour pouvoir éviter le mal et ce, en adoptant des mesures simples.
Il est conseillé aux uns et aux autres de se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, de ne pas toucher ni transporter le corps de personnes mortes de fièvre de Lassa ou de causes inconnues, d’éviter que les rongeurs pénètrent dans les habitations, de conserver les céréales et plus généralement les denrées alimentaires dans des contenants résistants aux rongeurs, d’éliminer les ordures loin des habitations, de maintenir la propreté à l’intérieur des habitations.
Afin de communiquer sur la maladie et informer sur tous cas suspects du virus, un numéro vert, le 111 est mis à la disposition de la population. Fin
Rappelons qu’un missionnaire Américain dans la savane est déjà victime du virus et est évacué sur la Etats Unis afin qu’il aille se faire soigner.
Richard AZIAGUE.