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Union africaine – Mali – République centrafricaine / France

PARIS, France, 8 octobre 2014/African Press Organization (APO)/ — Déclaration de M. François Hollande, président de la République, à l’issue de l’entretien avec la présidente de la Commission de l’Union africaine (Paris, 6 octobre 2014)

C’est la troisième fois que je reçois Mme Dlamini-Zuma à Paris. C’est dire l’importance que nous accordons à l’Union africaine. Mme Zuma est la présidente de la commission de l’Union africaine. La semaine dernière, j’ai reçu, le président de l’Union africaine, une présidence tournante qui revient actuellement au Président mauritanien. Les relations entre la France et l’Union africaine se sont considérablement renforcées ces derniers mois, notamment parce que des conflits nous ont appelés à réagir ensemble. Je pense notamment au Mali et à la Centrafrique.

(…)

Sur le Mali, la situation s’est considérablement améliorée grâce à l’intervention menée par les Africains, par la France, par l’Europe, et maintenant par l’ONU. Mais nous avons encore, au nord du Mali de l’insécurité, des foyers djihadistes. Nous attachons beaucoup de prix à la négociation qui est en cours à Alger pour qu’une solution politique soit trouvée. Nous resterons mobilisés, l’Union africaine comme la France, sur le plan politique et sur le plan militaire, pour qu’il n’y ait pas la résurgence du terrorisme.

(…)

En République centrafricaine, là encore, rien n’aurait été possible sans l’intervention de la France et de l’Union africaine. Nous avons pu éviter le pire. Là aussi, la situation sécuritaire s’est améliorée : il y a une baisse très nette des violences à Bangui, un certain calme est revenu. Il y a encore quelques régions qui sont affectées par un certain nombre de conflits, mais nous pensons que nous pouvons, grâce maintenant à l’intervention de l’ONU, venir à bout de cette situation qui, à un moment, pouvait dégénérer en massacre et sans doute en génocide.

L’Union africaine et la France ont laissé la place, le 15 septembre dernier, à la mission des Nations unies. La France va donc réduire, dans les prochains mois, les effectifs qui sont déployés en Centrafrique. Le désengagement a déjà commencé puisqu’une unité qui était en République centrafricaine a été transportée vers le Tchad. Nous sommes dans une stratégie où nous laissons progressivement la place tout en gardant un effectif minimal. Nous avons aussi la responsabilité, avec l’Union africaine et les Nations unies, de préparer les élections. Elles ne pourront pas être organisées dans un délai court, mais une date devra être fixée, l’année prochaine.

(…)./.

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