Tout va mal à l’Université de Lomé. Répressions sanglantes, courses-poursuites, incendies de véhicules, saccages des infrastructures. C’est la scène observée au cours de la semaine. Quelques heures après les violentes répressions de l’Assemblée Générale du Mouvement pour l’Épanouissement de l’Étudiant Togolais MEET hier jeudi 21 janvier 2016 sur l’Université de Lomé, le ministre de l’enseignement supérieur parle d’alibi et de manipulation politique.
Selon Octave Nicoé BROOHM, la revendication des étudiants est un alibi pour troubler la quiétude qui règne sur le campus universitaire. Le ministre fait aussi allusion d’une main politique.
Mais pour les responsables du MEET, les autorités togolaises et universitaires sont animées de mauvaise foi en faisant la fuite et leur donnent quelques jours pour réfléchir sur leurs revendications. Au cas contraire, les mouvements estudiantines reprendront de plus belle.
Pour rappel, les étudiants réclament de bonnes conditions d’études, la mise à disposition de bus pour le déplacement des étudiants, le bitumage et l’électrification des rues qui traversent le campus de Lomé.
Richard AZIAGUE.