Faure Gnassingbé est-il obligé d’avoir un compte Twitter ? Si oui, ne peut-il pas recruter un community manager à même de bien animer ce compte ? Eh bien, il a manqué de le faire. Et le voilà qui fait l’objet de moquerie sur internet.
Dans un article intitulé « Faure Gnassingbé et Twitter : Alerte ! Communication présidentielle à la dérive » publié sur son site, l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique n’a pas été tendre avec le chef de l’Etat togolais, le classant en queue de peloton et plus précisément parmi les présidents dont le compte twitter est, en somme, mal géré.
Pratique « balbutiante » et « maladroite » ; conversations « peu constructives » et « peu cordiales » ; orthographe française et anglaise « qui laisse franchement à désirer » ; voilà en quoi se résume, selon Jeune Afrique, la présence de Faure Gnassingbé sur Twitter.
Nous ne vous en disons pas plus. Lisez ci-dessous, l’intégralité de l’article de Jeune Afrique.
Rodolph TOMEGAH
……………………………………………… ……………………………………………..
Faure Gnassingbé et Twitter : Alerte ! Communication présidentielle à la dérive !
Peu à peu, ces dernières années, les présidents africains se sont mis à twitter. Avec plus ou moins de réussite. Et plus ou moins de maîtrise. Si Paul Kagamé ou Mohamed Morsi font figure d’orfèvres en la matière, certains sont à la traîne. Parmi eux, le chef d’État togolais, Faure Gnassingbé, dont le compte Twitter est pour le moins… surprenant.
Les politiques africains l’ont compris : Twitter va devenir indispensable à la communication politique sur le continent. Rassemblant de plus en plus d’utilisateurs, le réseau social accueille en masse les décideurs d’Afrique et la plupart des chefs d’État du continent. Parmi eux, des poids lourds, tels le Sud-Africain Jacob Zuma, l’Égyptien Mohamed Morsi, ou le Rwandais Paul Kagamé qui forment un trio de tête, en ce qui concerne le nombre de followers. Un podium pour le moins rodé à l’art du gazouilli.
Derrière eux, la pratique est encore souvent balbutiante. Voire maladroite. Ainsi, le président togolais, Faure Gnassingbé, ou plutôt son compte Twitter géré par un community manager, s’illustre régulièrement dans des échanges de tweets avec des utilisateurs du réseau. Problème : les conversations, peu constructives, sont parfois peu cordiales, sans parler qu’elles font montre d’une orthographe, anglaise ou française, qui laisse franchement à désirer.
Contre-productif ?
Certains twittos ont même fini par conseiller au président togolais de changer de community manager. « Vous me faites honte », écrit également un blogueur togolais, sur le site Mondoblog. Un mauvais coup de pub, en tous cas – même s’il reste circonscrit à la petite twittosphère togolaise – alors que les manifestations de l’opposition, menées par le collectif Sauvons le Togo, se multiplient à Lomé.
Jeuneafrique.com