L’examen du Baccalauréat première partie (BAC1) de cette année au Togo restera sans doute dans les annales du ministère de l’enseignement primaire et secondaire. Puisque les histoires de fraudes, de fuites communément appelés ‘’Zovu’’ lors des examens sont assez fréquents lors des différentes examens au Togo. Mais allez jusqu’à annuler les épreuves après qu’elles aient déjà été distribuées aux candidats, cela semble bizard.
Et pourtant c’est ce qui s’est passé cette année à l’examen du Baccalauréat première partie (BAC1).
Près de 45 min après le démarrage de l’épreuve d’histoire-géographie du Baccalauréat 1ère partie de l’enseignement technique dans la journée de mercredi 18 mai 2016, les surveillants ont tout simplement reçus l’ordre des chefs centre de retirer les épreuves. Ce qui fut fait à la stupéfaction totale des candidats.
La principale raison évoquée est que l’épreuve qui a été donnée aux candidats est celle de l’année dernière alors que le programme-là n’est plus enseigné cette année. Mais d’autres sources parlent de fuite (Zovu) de ladite discipline. Et que c’est qui expliquerait l’annulation de l’Epreuve.
Cette épreuve est donc reportée sur le samedi 21 mai 2016 après-midi à 14h.
Une situation qui selon des pédagogues aura des impacts sur les candidats dans la suite de l’examen.
Jusqu’à présent, les candidats n’arrivent toujours pas à comprendre comment est-ce que cela a pu se passer. D’ailleurs le BAC1 n’a jamais été reconnu comme un diplôme au Togo.
Bien avant cette situation complexe au niveau des élèves de la classe de Première, il est aussi à noter qu’au niveau du dernier concours de recrutement des enseignants pour le compte de l’Ecole nationale des instituteurs (ENI), il a également été constaté des actes de fraude, ce qui a expliqué aussi l’annulation de ce concours.
Quand les ministres font le tour des centres d’écrits lors des examens, la phrase phare est celle-ci : « Tout va bien, les épreuves se déroulent normalement », et pourtant…
Richard AZIAGUE.