Eau trouble gain de pêcheurs, pour la bonne cause, sans doute. Le Professeur Dodji Kokoroko, Président de l’université de Lomé est en révolution infra-structurelle. Dans la logique de modernisation de l’Université de Lomé, la plus grande institution universitaire du TOGO, Les autorités universitaires profitent de cette période de crise sanitaire pour achever ou encore lancer des travaux d’infrastructures.
Des joyaux qui changent littéralement l’image de cette université jadis très critiquée.
Depuis sa prise de fonction en mai 2016, la nouvelle équipe dirigeante de l’Université de Lomé s’est lancée dans une politique de modernisation de ce temple du savoir. Après d’autres réalisations, c’est le tour de la voie qui lie l’entrée Lomégan à la ferme agronomique d’être bitumée. Une nouvelle route qui vient élargir le réseau routier au sein de l’Université de Lomé.
Barrée depuis le mois de mars pour des travaux de bitumage, les étudiants et tout autre universitaire pourraient de nouveau emprunter cette voie dès que les portes de l’université seront rouvertes. Certes, le déplacement sur cet itinéraire d’environ 1km était difficile surtout en saison pluvieuse. Le bitumage de cette route requiert d’une importance capitale. Une infrastructure qui vient faciliter de plus la mobilité des personnes car c’est une voie fréquemment empruntée par les étudiants et aussi c’est elle qui lie les deux campus de l’. L’utilité de cette route serait encore remarquée si l’entrée Lomégan était désormais ouverte aux étudiants.
D’autres travaux sont toujours en cours en l’occurrence la mise en place d’un bassin d’eaux pluviales au Campus sud, l’extension du bâtiment de la DAAS, la rénovation des cités C, D, E et F, l’aménagement du terrain de handball au campus nord, et la construction d’un bloc-laboratoires à côté de la DAAS. Le bitumage de la voie qui va de CHU Campus – Marché Gayibor est aussi envisagé par les autorités universitaires.
Les travaux de construction des infrastructures se poursuivent, à cette allure l’Université de Lomé deviendra sans doute, dans les prochaines années, l’une des plus prestigieuses universités de la sous-région si les conditions des étudiants sont aussi améliorées.
Amos DAYISSO