En lieu et place des ministres en fonction ou des responsables directs du gouvernement, ce sont deux anciens ministres, conseillers du Président Faure Gnassingbé qui ont été envoyés à la rescousse pour expliquer la situation. Une demarche qui exprime la débandade et la décrépitude qui minent le pouvoir togolais.
Ce sont donc Noupokou Damipi et Semondji deux anciens ministres qui ont accompli le nouveau sale boulot à travers une conférence de presse cet après-midi. D’après le bilan présenté, « au total 2 Morts, plusieurs blessés et plusieurs personnes interpellées ont marqué la manifestation du PNP le 19 Aout ».
La marche de l’Unir le 29 Aout n’a pas connu d’incident. Mais celles des partis d’opposition des 6 et 7 Septembre ont débouchées sur des violences. On enregistre « quelques blessés et 86 personnes interpelées ». L’ancien Ministre Djossou Semondji a également signalé que les personnes interpellées ont été libéré après audition. Par contre les personnes qui sont toujours en détention ont été jugées pour avoir commis des délits punis par la loi. Le gouvernement a soumis les personnes supposées subir des tortures à des examens médicaux et les examens selon eux ont révélé le contraire ».
Sur la question du retour à la constitution de 92 ? Le Ministre Damipi renvoit aux procédures. « Nous disons simplement qu’il faut garantir la paix et la sécurité, l’accalmie pour permettre que toute discussions sur les reformes se déroulent là où ça devaient se dérouler et en toute sérénité « .
C’était également l’occasion pour la presse d’évoquer le sujet sur la sécurité de la personne de Tikpi Atchadam président du PNP. « Tikpi Atchadam ne fait pas objet de tractation pour son arrestation » a déclaré Noupokou Damipi. Pour renchérir, le Ministre Semondji signale que « personne n’a rien contre Tikpi Atchadam ». C’est sur leur faim que les jiurnalistes sont partis sans avoir eu a connaître l’objet réel de cette sortie. Gouvernement ? Parti UNIR ou simplement des volontaires pour briser la glace formée par la pression exercée sur le pouvoir de Lomé. L’opposition reste quant à elle dans la sérénité des manifestations annoncées dans les semaines à venir face à la sortie des serpents présentés comme sans venin.
S.M