Trois des quatre membres de l’équipage du navire Elka Aristotle ont été libérés. Un, garçon de vingt ans a été tué. C’est ce que rapporte une agence grecque spécialisée dans l’information maritime.
« Les otages de la piraterie survenue dans les eaux togolaises le 04 novembre dernier ont été libérés. Trois membres d’équipage sur 4 du pétrolier grec victime de cette attaque des pirates au large du Togo sont en vie. Cependant, un quatrième homme, identifié comme un ressortissant philippin, a été tué, dans des circonstances non encore élucidées. » a confié l’agence.
Tout en ne revenant plus sur les conflits de leadership qui ont rendu inefficace la lutte anti pirates dans les eaux togolaises, conséquences de cette attaque réussie des pirates ; il est nécessaire de rappeler les problèmes liés à la rançon demandée par les pirates. Comme on pouvait bien s’y attendre, les pirates ont exigé une rançon au lendemain des attaques. C’était là le problème, à propos de la partie qui devrait payer la rançon. Compte tenu de la défaillance des mesures de surveillance des agents de la sécurité maritime du Togo, la compagnie française de pétrole Total voulait donc faire porter la responsabilité aux autorités togolaises. C’est pourquoi la société ne voudrait pas céder sur les questions de la rançon qui devrait être selon elle, payée par les autorités togolaises.
Pour l’heure, les investigations sont en cours pour déterminer les circonstances dans lesquelles l’un des otages a été tué et surtout la partie qui a finalement payé la rançon.
Dans nos précédentes parutions, nous avons relayé l’information faisant état d’une opération réussie des pirates au large des côtes togolaises. une opération qui met en cause l’efficacité du fonctionnement de la préfecture maritime et du Haut Conseil à la mer, deux institutions créées par la présidence togolaise pour sécuriser les côtes maritimes togolaises.
Alfredo Philomena