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Quelques semaines après que le coton togolais est passé sous son contrôle, Olam dévoile son ambition pour le développement de l’agriculture togolaise, et les opportunités dont elle dispose pour l’épanouissement de ce secteur économique. Tout en remerciant le gouvernement togolais qui a accepté son investissement dans la Nouvelle Société Cotonnière du Togo, la société Olam vante également ses mérites à travers ses expériences et son long parcours dans la filière du coton.
Olam expose aussi sa vision pour la relance de la filière du coton togolais. Pour cette société singapourienne, la capacité de la NSCT peut être renforcée par l’établissement d’un partenariat avec les agriculteurs togolais afin « d’augmenter le rendement, d’améliorer les revenus agricoles et de développer une relation mutuellement bénéfique pour accroitre simultanément les moyens de subsistance des petits producteurs de coton et développer le secteur du coton au Togo ».
Bien que ce soit après la privatisation de la NSCT que le groupe Olam est connu par la majorité des togolais, cette société est certes réputée dans la filière cotonnière au monde. A l’heure actuelle, il est la chaîne d’approvisionnement mondiale de coton la plus diversifiée au monde avec une capacité de plus de 1,6 million de tonnes de coton par an. Olam est présent dans tous les principaux pays producteurs et consommateurs de coton. Il est fournisseur du coton à plus de 700 usines textiles à travers le monde. Olam représente aujourd’hui le plus grand égreneur privé de coton au monde, avec plus de 27 usines d’égrenage réparties en Australie, aux États-Unis, en Côte d’Ivoire, au Tchad et dans d’autres pays d’Afrique de l’Est.
Dès 1989, le groupe Olam s’est lancé dans les activités du secteur cotonnier au Nigéria par l’achat du coton auprès de petits et grands égreneurs et sociétés cotonnières gouvernementales. Il étendit très vite ses activités à plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine et de l’Afrique de l’Est avant d’étendre plus tard ses activités aux États-Unis, en Inde, en Chine, en Australie et à d’autres pays producteurs et consommateurs de coton. Durant trois décennies d’existence, le groupe ne s’est jamais détourner de son objectif principal qu’est de relever les nombreux défis liés à la satisfaction des besoins d’une population mondiale croissante, tout en veillant à avoir un impact positif pour les communautés agricoles, la planète et toutes les parties prenantes. Aujourd’hui le succès du groupe Olam dans le secteur de l’agro-industrie et de l’alimentation est indéniable avec plus de 44 produits agricoles.
Par ailleurs, Olam mène plusieurs actions dans les pays où il est installé afin booster la production de coton et donc permettre l’amélioration du revenu des agriculteurs. Ces actions sont entre autres la fourniture des intrants agricoles, la formation aux bonnes pratiques agronomiques à l’endroit des agriculteurs et aux fermes modèles et d’autres actions dans le domaine du social.
Rappelons que depuis le 29 juin dernier, l’assemblée nationale a prouvé la volonté du gouvernement de céder 51% des 60% des parts que l’Etat togolais détenait dans le capital de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo au groupe Olam. Vivement que ce géant asiatique du coton puisse imprimer sa marque à la NSCT, une société d’Etat qui était devenu un terrain fertile pour les scandales financiers.
Amos DAYISSO
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