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Après l’ouverture des écoles, bars et restaurants, c’est au tour des Eglises et Mosquées de rouvrir leurs portes. Dans une rencontre tenue mardi 7 juillet, ayant réuni le ministre de l’administration territoriale et les responsables religieux, il a été décidé l’ouverture partielle et progressive des lieux de culte. Dans un contexte où la covid-19 continue dans sa progression, cette décision est diversement appréciée.
De cette réunion, a été décidé l’ouverture d’un certain nombre d’Eglises et Mosquées. Dans les régions, 5 Eglises Catholiques, 5 Mosquées et 5 Eglises pour le Conseil Chrétien sont autorisées à rouvrir puis dans les préfectures, 3 Églises Catholiques, 3 Mosquées et de 3 Églises pour le Conseil Chrétien.
Cette nouvelle, quoique réconfortante pour les leaders religieux qui avait dû fermer leurs Eglises et Mosquées dans le cadre de la riposte contre le Covid-19 ne rassure pas l’opinion.
En effet, pour les analystes, une telle décision est hautement risquée et devrait être mûrement réfléchie avant exécution. Limiter le nombre d’Églises et de Mosquée créerait un surbond de personnes dans ces lieux sélectionnés. Carlos KETOHOU, Journaliste, chroniqueur et analyste, n’a pas manqué de relever cet aspect de la chose « une probable réouverture des églises et mosquées par petites étapes en projet au Togo, est une bombe à retardement pour la propagation de coronavirus. Les fidèles de toutes ces maisons de cultes risqueraient de s’agglutiner par centaines dans ces lieux sélectionnés au bout des doigts. A moins que les mesures spéciales prévoient la limitation des nombres ce qui serait difficile à appliquer » a-t-il publié sur sa page facebook avant d’ajouter de « bien réfléchir avant de prendre cette décision »
Une analyse qui tire la sonnette d’alarme sur la question d’autant plus que le nombre de contamination ne cesse d’augmenter quotidiennement. Le Togo enregistre un total de 695 cas confirmés dont 205 cas actifs, 475 cas guéris et 15 décès.
En rappel, les Eglises, Mosquées et lieux de culte avaient étés fermés depuis le 20 mars dernier dans le cadre de la riposte contre la Covid-19.
Diane OLOBI
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