Le trafic des produits contaminés n’est pas prêt à prendre fin sur les côtes africaines. Malheureusement, ce sont les populations africaines qui sont victimes de ces différents trafics qui portent atteinte à la santé alimentaire de celles. En Côte d’Ivoire, c’est le fameux navire Trafigura qui a déversé les déchets toxiques sur les côtes. Les conséquences sur les riverains restent vivantes.
Au Togo, les grosses firmes ne manquent pas de s’adonner à ce jeu de déversement des produits impropres à la consommation. C’est le cas de l’affaire du riz contaminé impropre à la consommation qui la société s’apprêtait à débarquer.
La vigilance de certains acteurs notamment la LCT a permis de bloquer le trafic criminel.
Dans la poursuite de nos investigations, nous avons appris que c’est la société Olam International qui est à la manœuvre de cette opération. Aujourd’hui on continue de s’interroger si le navire définitivement quitté les côtes togolaises ou reste en rade en attendant de trouver des moyens illicites pour réussir à dé »verser la marchandise litigieuse.
Les autorités portuaires, ainsi que les autorités de la santé doivent redoubler de vigilance pour empêcher le déversement sur le marché de ce produit.
ON se rappelle, c’est au cours d’une conférence de presse tenue 28 décembre 2018 que la LCT (ligue des consommateurs Togolais) à alerté la population sur la provenance d’un bateau transportant du riz d’une qualité douteuse.
En effet, le navire Mv. Princess en provenance de Birmanie aurait fait une première escale en Guinée, lieu ou les autorités sanitaires avaient refusé le débarquement de ce riz. Après l’inspection de cette marchandise, plusieurs anomalies ont été décelées notamment au niveau de la qualité et du poids de celui-ci. Les autorités guinéennes ont alors refusé le débarquement de ce riz dans l’enceinte du pays.
Actuellement sur les côtes Togolaises le navire attendrait l’autorisation des autorités sanitaires afin de pouvoir décharger librement le riz birman. Le ministre de l’agriculture, Monsieur Ouro-Koura AGADAZI tire la sonnette d’alarme en interdisant la commercialisation du riz sur le territoire du Togo.
Mais au Togo, la corruption et la cupidité obligent certaines autorités à prendre des décisions au bout des lèvres sans les appliquer. Plusieurs scandales du genre ont été protégés par le ministère de l’agriculture.
Comme Trafigura, c’est la société OLAM internationale qui est à la manœuvre de cette nouvelle opération illicite. Les autorités ont donc l’obligation d’interpeller la société, de refouler le navire, d’apporter la preuve de sont départ et de protéger la population contre toute autre éventualité du trafic.
Olam International est une entreprise Singapourienne de négoce et de courtage de denrées alimentaires. Son siège est situé à Singapour, le groupe est contrôlé par le fonds souverain singapourien Temasek Holdings. Ses activités s’étendent sur les cinq continents, et particulièrement en Afrique.
Olam a délocalisé son agence de Lomé depuis quelques années. C’est justement au nom de cette absnce qu’elle compte foutre du bordel dans un pays où elle est absente.
Alfredo Philoména