Meilleures conditions de vie des populations par ici, mandat social par là, et la dernière trouvaille des autorités togolaise et ce, depuis le 04 Mars dernier est le Plan National de Développement PND. Mais les décisions des autorités du pays sont aux antipodes de ce qui est crié sur tous les toits à longueur de journée. Après la taxe sur les véhicules à moteur (TVM), les autorités togolaises passent à partir de ce mardi 19 Mars 2019 à l’augmentation des produits pétroliers à la pompe. C’est ce qu’on peut appeler la saison des augmentations aux Togo.
Le Togo est visiblement un pays de contraste. Les gouvernants font des déclarations et se contredisent, ceci se reflète aussi dans leurs actions. Depuis les premières heures de ce mardi 19 Mars 2019, les prix des produits pétroliers à la pompe connaissent une augmentation.
Partant d’un communiqué signé du ministère de l’industrie, du commerce, du développement du secteur privé et de la promotion de la consommation locale et du comité de suivi de la fluctuation des prix des produits pétroliers, on note une augmentation de 17 francs sur le gas-oil et 16 francs sur le super sans plomb.
Désormais donc, les prix passent de 548 à 564 francs et de 550 à 567 francs. Les consommateurs togolais s’offriront le pétrole lampant à 505 francs au lieu de 490 francs précédemment. Cette augmentation prend aussi en compte le mélange 2 temps, il passe de 646 fracs à 661 francs, soit une augmentation de 15f. Le prix du gaz butane en ce qui lui concerne reste inchangé.
Les autorités togolaises n’ont pas donné les raisons qui expliquent cette augmentation. Y- a-t-il eu augmentation du prix d baril à l’international ? Même si c’est le cas, cela ne doit avoir d’impact direct sur les produits. C’est là qu’intervient la subvention de l’Etat afin d’alléger le poids aux citoyens.
Il faut rappeler qu’outre les frais de dédouanements des voitures qui représentent un véritable casse-tête chinois pour les acheteurs de véhicules, l’Office Togolais des Recettes (OTR) en collaboration avec la Direction des Transports Routiers et Ferroviaires et la Société Autonome de Financement de l’Entretien Routier (SAFER) perçoivent depuis le 1er janvier 2019, des taxes sur des véhicules à moteur immatriculés au Togo. La raison évoquée est que ces taxes serviront à l’entretien du réseau routier national puisque selon la SAFER, les recettes au niveau des postes de péages ne couvrant que 40% des besoins en entretien de tout le réseau routier.
Selon l’OTR, sont imposables à cette taxe les véhicules propulsés par un moteur ayant une puissance supérieure ou égale à 125 cm3, indépendamment du fait qu’ils soient employés pour un usage privé ou professionnel.
Toutes ces situations ne font qu’enfoncer au jour le jour le togolais dans le gouffre, qui déjà peinent à joindre les deux bouts. Le climat social est déjà assez pourri et ces genres d’actes ne font qu’irriter les populations.
C’est aussi le lieu ici de faire appel aux associations de consommateurs, que ce soit l’ATC ou la LCT à prendre leurs responsabilités et agir devant de telles situations. Passer l’étape de simple de communiqués et poser des actes sérieux et concrets.