Emmanuel TCHOUKO est l’un des nombreux conseillers de Faure GNASSINGBE, chef de l’Etat togolais. Comme la plupart, il use allègrement des privilèges de l’Etat pour abuser des citoyens mais aussi des étrangers et investisseurs, ceci dans plusieurs secteurs.
Après l’extorsion frauduleuse d’un immeuble appartenant à un togolais vivant aux Etats-Unis, une affaire qui a déjà fait la une de la presse, le conseiller devrait s’apprêter à répondre des accusations relatives à la discrète enquête lancée par Lomé II sur les magouilles autour de l’achat de véhicules 607 Peugeot par la présidence togolaise.
Ce sont des centaines de millions qui ont jalonné le parcours de ces véhicules de luxe, du port de Lomé au sommet extraordinaire de l’UA à Ouagadougou au Burkina Faso, et de Ouaga à Lomé. Les véhicules acquis pour la cause du sommet en question, ont été transités vers le Burkina par le biais du conseiller Emmanuel TCHOUKO qui a touché une colossale commission.
Conseiller de son Etat, il a proposé que les véhicules en fin de mission du sommet de Ouaga, soient achetés par la présidence togolaise, ce qui fut fait dans des conditions qui frisent d’horribles malversations.
La facture a été payée, les fonds ont disparu, les véhicules pour la plupart introuvables….
Que s’est- il donc passé entre les courtiers de cette juteuse affaire ? On cite donc dans le dossier, le conseiller Emmanuel TCHOUKO, le pion de la manœuvre, l’homme d’affaire SOKPO, fournisseur de la marchandise, le cabinet Martial AKAKPO et d’autres acteurs non moins importants.
L’enquête discrète lancée par Lomé II saura t- elle apporter la lumière à ce dossier pourri ? Réponse à suivre…